Malgré les apparences d’apaisement, des litiges existent entre la France et l’Algérie. C’est le cas du conflit qui oppose la société algérienne Sonatrach à la compagnie française Total autour des prix du gaz.
Total, qui compte l’Algérie parmi ses principaux fournisseurs, veut pousser Sonatrach à réduire ses prix de gaz. Total justifie cette attitude par le fait qu’elle achète le gaz à des prix beaucoup plus bas chez des vendeurs « indépendants ». Il s’agit notamment de fournisseurs non membre de l’OPEP.
Il faut dire que cette pression de la société française ne concerne pas uniquement Sonatrach. Des compagnies relavant de deux autres grands fournisseurs, que sont la Norvège et la Russie ont subi la même chose. Mais apparemment, les réponses sont toutes négatives. D’autant plus que la compagnie française se voit obligée de répercuter le prix, souvent élevé, sur le marché local. Chose qui ne plait pas forcément au gouvernement français.
Il semblerait que c’est également à cause de cette affaire de prix que des sociétés italiennes ont gelé leur participation dans le projet Galsi. Ce dernier devait relier l’Algérie à l’Europe via l’Italie.
E. W.