Le milliardaire égyptien Naguib Sawiris a encore une fois attaqué l’Algérie dans une tribune publiée ce vendredi par le Financial Times. Le magnat égyptien des télécoms, et ancien propriétaire de l’opérateur de téléphonie mobile Djezzy, a réclamé, à nouveau, des dommages financiers au gouvernement algérien car il s’estime victime d’une « campagne de harcèlement et d’ingérence ».
C’est cette campagne « qui a fini par nous obliger à vendre une partie de notre capital dans OTH à Vimpelcom à un prix considérablement réduit », a-t-il dénoncé à ce propos. « Je souhaite donc que le gouvernement algérien intervienne pour réparer les dommages financiers importants qu’il a causé à Weather Investments, que ce soit par le biais d’un règlement ou d’une décision de dommages et intérêts par voie d’arbitrage », a-t-il encore affirmé sur ton de reproche. Dans ce sillage, Naguib Sawiris a réclamé à l’Algérie « une reconnaissance de ses violations au droit international et algérien dans son traitement de l’affaire Djezzy, qui est la base d’une demande d’arbitrage que nous faisons « .
Enfin, l’homme d’affaire égyptien a assuré que son expérience « en Algérie a malheureusement mis fin à mon rêve de créer un réseau panarabe de télécommunications qui pourrait offrir des avantages réels et durables pour toute la région et être un acteur majeur sur la scène mondiale ».