Le salon de l’automobile d’Alger ouvre ses portes, aujourd’hui, aux visiteurs. Une occasion pour les Algériens de découvrir les nouveautés de plusieurs marques. Il constitue également une fenêtre que peuvent utiliser les concessionnaires pour annoncer des promotions et des réductions parfois alléchantes.
Sur le plan des nouveautés, Opel, filiale du groupe américain General Motors, dévoilera sa nouvelle citadine Adem, tandis que les amoureux de Citroën vont découvrir le nouveau C4 Cactus. Ce bijou de l’automobile fait l’objet d’une campagne publicitaire depuis plusieurs semaines déjà. De son coté, Renault lève le voile sur le Kadjar, qui remplacera certainement Captur. De son coté la Tchèque Skoda présentera la nouvelle Fabia, profondément relookée.
Du coté des Asiatiques, Hyundai lance une nouvelle citadine, appelée Ccent, en référence à l’Accent qui a longtemps été l’emblème de la marque sud-coréenne. Du coté de KIA, c’est le new Carence qui ravira la vedette. Tandis que chez l’Indien Tata, c’est le retour en force avec plusieurs modèles relookés.Sur le plan des prix, les concessionnaires font des efforts. Ainsi, Tata fait des remises qui vont jusqu’à 100 000 DA (10 millions). D’autres constructeurs, à l’image de Hyundai font des promotions « spécial salon ». Cela varie d’un modèle à un autre. Cela peut aller de 35000 DA pour la I10, jusqu’à 100 000 DA pour le camion H1.
Même les voitures haut de gamme ne sont pas épargnées par la fièvre des remises. Ainsi, Mercedes propose une remise de 150 000 DA sur sa coqueluche GLA.
Plus globalement, les prix des véhicules neufs ont largement augmenté. Dans certains modèles, des augmentations sont substantielles. Mourad Oulmi, président de l’association des concessionnaires automobiles, explique ces hausses par la dévaluation du Dinar. « Nous achetons en Dollar. Alors, en une année, un le Dollar est passé de 75 DA à 86 DA », argue-t-il.
C’est la première fois que le Salon de l’automobile d’Alger est inauguré par un membre du gouvernement, en l’occurrence le ministre de l’Industrie, Abdesselam Bouchouareb.
Essaïd Wakli