L’Algérie et le pétrole, c’est une histoire d’amour qui va encore durer longtemps. Des experts et le PDG de Sonatrach sont unanimes à ce sujet : l’Algérie ne manquera pas de pétrole dans les 50 prochaines années.
Ali Hached, conseiller auprès du ministre de l’Energie et des mines, n’a pas manqué de rassurer les Algériens. Il a affirmé haut et fort que l’Algérie aura encore des réserves importantes de pétrole pour les cinquante prochaines années. Lors la convention nationale sur l’énergie, une rencontre organisée par le Front des forces socialistes (FFS), ce conseiller a démenti le déclin des gisements pétrolirs algériens. Selon cet interlocuteur, les réserves de l’Algérie sont largement suffisantes pour couvrir ses besoins à long terme. Ali Hached a assuré également que « le pic pétrolier n’existe pas, il existera dans les 50 prochaines années ».
« Nous avons un domaine minier très diversifié. Il faut l’exploiter et disposer des technologies adéquates », a-t-il encore dit pour infirmer les théories et les prévisions qualifiées de « pessimistes » concernant le tarissement du pétrole algérien dans les années à venir. Invité également à cette rencontre, le PDG de Sonatrach a abondé dans le même sens qu’Ali Hached en relevant que les découvertes réalisées durant les deux dernières années ont permis de reconstituer les réserves des hydrocarbures du pays. « Depuis sa création, Sonatrach a réalisé 404 découvertes mais les découvertes des deux dernières années sont si importantes qu’elles permettent d’augmenter nos réserves« , a révélé Abdelhamid Zerguine d’après lequel Sonatrach prévoit, d’ici l’année prochaine, de poursuivre son effort d’exploration en programmant le forage de 243 puits onshore et un premier puits offshore en fin 2014. Le pétrole en Algérie est donc loin de devenir une denrée rare…