Qui a le salaire le plus élevé en Algérie ?

Redaction

La moyenne des salaires dans le secteur public est plus élevée que dans le privé. C’est ce qu’on apprend à la lecture d’un rapport de l’Office nationale des statistique (ONS) qui concerne les salaires durant l’année 2011 qui a été rendu public aujourd’hui.

Prenant le mois de mai comme échantillon, l’ONS nous informe que le niveau des salaires nets est de 41 200 dinars dans le public et de 23 900 dinars dans le privé national. Les chiffres ne prennent pas en considération, précise l’Office, les secteurs de l’agriculture et de l’administration. En somme, l’enquête révèle que les salaires ont connus, durant cette année, une hausse de 9,1 % par rapport à l’année d’avant.

Et c’est le secteur de la santé qui a connu la plus importante hausse, avec 16,2 %, suivi de celui des finances, avec 13,6 %. Si le secteur public est celui qui rémunère le mieux, cela ne veut pas dire que toutes les catégories des employés sont bien pays. Ainsi, si au niveau des cadres, les salaires, selon ces chiffres, dans les secteurs, publics et privés, se valent quelques fois, il n’en est rien du personnel d’exécution. Dans le secteur public, les salaires de cette frange d’employés sont nettement plus élevés que ceux du secteur privé. D’une manière générale, le salaire moyen d’un cadre est de 55 200 dinars, alors qu’il est de 34 000 dinars pour le personnel de maîtrise et de 21 600 dinars pour le personnel d’exécution. Cela même si les hausses salariales ont profité, globalement, toujours durant cette année 2011, pour la frange des salariés les moins qualifiés, le personnel d’exécution, avec un taux de 10,4 %.

Les salaires du personnel de maîtrise ont connus, quant à eux, une hausse de 9,2 %, alors que ceux des cadres est de 6,9 %. Bien évidemment, ces hausses ne reflètent pas une amélioration du niveau de vie de beaucoup de citoyens, notamment les moins payés, ceux du personnel d’exécution, puisque ces hausses des salaires ne couvrent pas la hausse des prix des produits à la consommation.

Elyas Nour