L’accord sur l’usine Renault pourrait être signé la semaine prochaine à Alger, à l’occasion de la visite du président français François Hollande le 19 et 20 décembre prochains. Après deux ans de négociations haletantes, les autorités algériennes auraient donc trouvé un terrain d’entente définitif avec le constructeur français d’automobile pour lancer ce projet, tant attendu et espéré, d’une usine de montage de véhicules.
Selon le quotidien économique français Les Echos, « parmi les quelques quinze accords de coopération technique qui devraient être signés mardi prochain lors de la visite en Algérie du président François Hollande, l’un d’entre eux devrait concerner une usine de Renault dans le pays ». Le média français qui cite une source à l’Elysée rapporte également que « cet accord pourrait constituer en fait la finalisation de l’accord cadre signé, après deux ans de négociations, entre Renault et les autorités algériennes en juin dernier pour l’installation d’une usine dans le pays ».
Les autorités Algériennes et Renault ont-ils pour autant réglé tous les détails sur lesquels butaient les discussions entre les deux parties ? Pour l’heure, aucune précision n’a été fournie pour pouvoir répondre à cette question. Mais une chose est sûre, ce projet est proche de son aboutissement. Pour rappel, l’usine que devra implanter Renault en Algérie ambitionnera de produire 75.000 véhicules par an et serait réservée au marché local, avec une dérivée de la Clio II.