Malgré les efforts fournis pour augmenter la production, la facture consacrée à l’importation de médicaments reste importante. Au cours du premier trimestre de l’année 2014, elles ont augmenté de 19,02%
Ainsi, les importations de l’Algérie de produits pharmaceutiques, y compris les produits à usage vétérinaire, ont augmenté de 19,02% au premier trimestre 2014 à 514,9 millions de dollars (usd), dopées par la hausse des importations des médicaments à usage humain et des produits parapharmaceutiques, rapporte l’APS qui cite les Douanes. A la même période de l’année passée, la facture des importations de l’Algérie de produits pharmaceutiques avait atteint 432,62 millions de dollars, ajoute la même source.
Sur le plan du volume, les quantités globales des produits pharmaceutiques importées ont reculé de 36% au premier trimestre 2014 à 5.361 tonnes durant les trois contre 8.389 tonnes à la même période de 2013, a indiqué le Centre national de l’informatique et des statistiques (Cnis) des Douanes. La production locale, qui représente actuellement 36% du marché national, devrait atteindre 65% en 2015, selon les prévisions des professionnels qui estiment que le potentiel pharmaceutique national actuel permet d’atteindre cet objectif. Les autorités prévoient, pour cela, de couvrir 70% des besoins nationaux par le biais de la production locale.
Par catégorie, les quantités importées des médicaments à usage humain sont passées de 7.987 tonnes à 4.944 tonnes, en baisse de plus de 38% au premier trimestre 2014 par rapport à la même période de l’année dernière. Les importations des produits parapharmaceutiques à usage humain ont enregistré une augmentation en valeur de 26,9% durant le 1er trimestre 2014 par rapport à la même période de 2013, totalisant 16,83 millions usd contre 13,26 millions usd.
Sur l’ensemble de l’année 2013, les importations algériennes en produits pharmaceutiques ont atteint 2,28 milliards usd en 2013 (+1,96%), alors que les quantités ont reculé de 6,74% pour totaliser 33.389 tonnes par rapport à 2012, rappelle la même source.
Essaïd Wakli/agence