Le Premier ministre, Abdelamalek Sellal, n’est pas inquiet par l’après-pétrole qui menace les horizons économiques de l’Algérie. Il se montre aussi très rassurant au sujet de l’exploitation du gaz de schiste. Ce projet inquiète fortement les experts et défenseurs de l’écologie en Algérie à cause de ses retombées négatives sur l’environnement.
« On ne va pas le pomper aujourd’hui mais à échéance très lointaine allant à l’horizon 2040 », a déclaré ainsi Sellal en commentant le débat actuel en Algérie sur le gaz de schiste. Lors de la réunion avec les représentants du patronat et de la centrale syndicale UGTA, Abdelmalek Sellal a assuré que « le développement se fait aussi avec le pétrole et nous devons utiliser toutes nos capacités pour développer encore un peu plus notre économie », a-t-il répondu dès lors à ceux qui parlent de l’économie de l’après pétrole.
Pour le Premier ministre, la problématique de l’économie algérienne ne réside pas uniquement dans sa dépendance vis-à-vis des hydrocarbures car le problème réside surtout « dans le cadre microéconomique, c’est à dire au niveau de l’entreprise », qui devrait être la créatrice de la richesse et de l’emploi.
