Selon le gouvernement algérien, les réserves en gaz sont en train d’augmenter

Redaction

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Le ministre de l’énergie et des mines a déclaré aujourd’hui que nos réserves en gaz sont en train d’augmenter. 

Les réserves algériennes en hydrocarbures ne sont pas en train de baisser, comme l’affirment certains spécialistes, qui de là prédisent un prochain assèchement du sous-sol. C’est ce que qu’affirme le Ministre de l’énergie et des mines, Youcef Yousfi. Selon ses déclarations ce lundi, la compagnie pétrolière nationale, Sonatrach, a découvert d’importants gisements de gaz.

« Cette année, avec le programme d’intensification de l’exploration, la Sonatrach a réalisé des découvertes, dont certaines sont très importantes et extrêmement prometteuses, qui ont permis déjà d’augmenter les réserves » a déclaré le Ministre lors d’une conférence de presse, avant d’ajouter que « l’une de ces découvertes importantes a été réalisée la semaine dernière par la Sonatrach dans une région faiblement explorée, ce qui permet d’entrevoir des perspectives prometteuses dans cette région. »

Voulant démentir donc les pronostics des Cassandre, bien que celles-ci concernent plutôt le pétrole et non le gaz, Youcef Yousfi a donné quelques indications quant aux capacités du sous-sol algérien et la consommation interne.

« Beaucoup de personnes et d’écrits de presse disent qu’avec l’augmentation de la demande interne, l’Algérie ne sera pas en mesure d’exporter parce que ses réserves sont limitées », a-t-il dit, et de préciser, par la suite :

Nous consommons 31 milliards de m3 par an avec une augmentation constante de 2 milliards de m3 annuellement. Nos réserves et particulièrement celles de gaz naturel ne sont pas en train de baisser, mais sont en train d’augmenter et cet effort (d’intensification) d’exploration va continuer.

En d’autres termes, ce n’est pas demain que les réserves algériennes vont baisser. L’Algérie produit annuellement près de 80 milliards de mètre cube de gaz, alors que l’exportation se situe autour des 50 milliards de mètre cube.

Elyas Nour