La compagnie nationale d’hydrocarbures Sonatrach a demandé au Gouvernement du personnel armée pour surveiller les sites pétroliers reculés et situés dans des zones désertiques et lointaines. « Le dispositif interne ne permettait pas d’avoir du personnel armé. Dans la nouvelle proposition, nous voudrions systématiquement demander du personnel armé pour surveiller les sites reculés », a expliqué à ce sujet le PDG de Sonatrach, Abdelhamid Zerguine, lors de son passage à l’émission L’invité de la rédaction de la Radio chaîne 3.
Revenant sur la sanglante attaque terroriste qui a visé en janvier dernier le site gazier de Tiguentourine à In Amenas, le PDG de Sonatrach a évoqué les mesures de sécurité des installations pétrolières de la compagnie nationale. Et à ce sujet, il a assuré que ces mesures « relèvent d’abord de la réglementation et de la loi ». » Sonatrach a toujours veillé à respecter ces dispositions. Il est vrai que nous avions fait une revue de l’ensemble de ces dispositions pour essayer de voir dans quelles mesures nous allons pouvoir les renforcer. Nous avons fait des propositions, mais nous ne pouvions les mettre en place qu’une fois adaptées au plan réglementaire », a-t-il révélé en reconnaissant que « la révision de l’ensemble de nos dispositifs avait permis de diagnostiquer certaines insuffisances que nous avons étudiées et que nous sommes en train aujourd’hui de mettre à niveau ».
Quant à la reprise des activités industrielles au complexe gazier de Tiguentourine, Abdelhamid Zerguine a expliqué que « nous avons mis en marche depuis deux jours le train numéro un ». « Nous bénéficions en termes de production de trois milliards m3 par an. C’est une reprise partielle. C’est un challenge réussi », a-t-il indiqué en dernier lieu.