Sondage de General Electric : la bureaucratie algérienne freine l’innovation

Redaction

Le géant américain General Electric a rendu public son quatrième Baromètre mondial de l’innovation. Cette étude basée sur la consultation de 3200 cadres dans 26 pays différents, dont l’Algérie, souligne que la lutte contre la bureaucratie dans notre pays est une des principales priorités pour favoriser l’innovation. 

Une bureaucratie trop lourde et des formalités administratives qui entravent l’innovation : c’est ce que révèle le quatrième Baromètre de l’innovation publié par General Electric. Pour son étude, le groupe américain a interrogé, entre le 14 avril et le 30 mai 2014, 3200 cadres supérieurs d’entreprise dans 26 pays, tous impliqués dans la stratégie d’innovation de leur entreprise. C’est la première année que l’Algérie fait partie des pays étudiés dans le baromètre de General Electric.

Le sondage fait apparaître que les acteurs de l’entreprise en Algérie partagent une vision optimiste de l’innovation dans le secteur public.  Ainsi, 32% des cadres interrogés pensent que les organismes publics stimulent l’innovation contre 27% des répondants qui estiment que les PME sont le moteur de l’innovation.

L’Algérie est le pays dont les répondants estiment qu’il y a le plus de priorités à résoudre pour favoriser l’innovation. Comme dans les autres pays interrogés, les Algériens estiment que la confidentialité et la protection des secrets industriels est une priorité majeure. 92% des cadres Algériens sont d’avis qu’elles devraient être renforcées. Mais selon le sondage, les priorités principales des répondants algériens restent la lutte contre la bureaucratie et l’allègement des formalités administratives qui étouffent l’innovation.

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