La compagnie publique Sonelgaz se défend contre tout soupçon de corruption. La PDG de Sonelgaz a affirmé jeudi que ses contrats ont été conclus dans la transparence. Jeudi à Alger, Noureddine Bouterfa, a assuré, que tous les contrats de production d’électricité, y compris celui de la centrale de Hadjret Enouss, réalisée par la multinationale canadienne SNC-Lavalin, au coeur d’un scandale de corruption sur lequel enquête la justice suisse, « sont conclus dans la transparence ».
« Tous les contrats de Sonelgaz sont conclus dans la transparence et séance tenante. Nous n’avons pas relevé d’interventions d’intermédiaires dans l’attribution de la centrale de Hadjret Enouss. Mais, s’il s’avère qu’il y a une quelconque intervention qui entrave cette transparence, nous poursuivrons en justice la partie concernée », a expliqué Bouterfa à des journalistes en marge d’une séance d’ouverture des plis d’appels d’offres sur des projets du groupe. D’autre part, en réagissant aux informations publiées par des médias mettant en cause la transparence dans les procédures de passation du marché pour le projet de réalisation de la centrale de Hadjret Enouss (wilaya de Tipaza) à la firme canadienne SNC Lavalin, Noureddine Bouterfa a assuré que « le contrat de SKH (Société Kahraba Hadjret Enouss) a été bien négocié et constitue l’un des meilleurs contrats selon les standards internationaux et je vous défie de me trouver un contrat de même qualité sur le plan international », a-t-il répondu ainsi à un journaliste.
Enfin, Bouterfa a révélé que Sonelgaz est en contact avec la société canadienne pour vérifier ces informations. « Nous sommes en train de vérifier, y compris auprès de SNC Lavalin, si un intermédiaire est intervenu sur nos affaires, et si cela sera avéré, nous allons défendre nos intérêts », a indiqué le PDG de Sonelgaz.