La compagnie aérienne, Tassili Airlines (TAL), une filiale du groupe Sonatrach, a lancé, vendredi, ses premières lignes internationales. Les vols relieront les villes de Béjaia et Jijel à Saint-Etienne et Grenoble, en France. Deux vols charters, précise-t-on, programmés tous les vendredis.
TAL, qui a multiplié le lancement de lignes ces derniers temps, compte s’engager dans d’autres destinations. Le chargé de communication de la compagnie aérienne, Karim Bahard, a indiqué, dans des propos rapportés par l’APS, que TAL va lancer, «d’ici la fin de l’année» des vols vers Dubaï, aux Emirats arabes unis, le Maroc, l’Espagne et la Turquie. Initialement créée par Air Algérie et Sonatrach pour transporter les employés du groupe pétrolier, notamment de et vers les villes du Sud du pays, TAL, racheté à 100 % par Sonatrach en 2005, a été autorisés au début de l’année à exploiter les lignes intérieures mettant fin, ainsi, au monopole d’Air Algérie. Maintenant, celle-ci s’attaque aux lignes internationales.
Même si l’Algérie ne veut pas, pour l’instant, autoriser les compagnies privées, il n’en demeure pas moins que l’entreprise aérienne étatique à des soucis à se faire face à l’ «appétit» grandissante de Tassili Airlines. Karim Bahard, a indiqué, à ce propos, qu’il y a des liens de «partenariat» et de «complémentarité» entre les deux compagnies nationales et non de «concurrence». «Nos relations avec Air Algérie sont des relations de partenariat, et nous sommes deux compagnies complémentaires. A l’ère de l’interdépendance, on ne peut qu’adopter une démarche de complémentarité», a-t-il déclaré. Un discours appelé, dans un futur proche, à prendre sûrement une autre forme. Par ailleurs, dans l’objectif de renforcer son réseau intérieur, TAL va inaugurer lundi 8 juillet prochain, une nouvelle ligne vers le Sud. Il s’agit d’Alger vers Illizi et Djanet. Une ligne qui sera concernée, précise-t-on, par la réduction de 50 % décidée par l’Etat afin de permettre aux gens du Sud du pays de voyager par avion.
Elyas Nour