L’opérateur public de téléphonie mobile Mobilis refuse d’ouvrir son capital au groupe franaçais Orange. Ce dernier était, pourtant, donné favori pour acquérir une partie du capitale de l’opérateur public algérien.
L’opérateur de téléphonie mobile Mobilis, filiale du groupe public Algérie Telecom, a décliné l’offre de prise de participation dans son capital, formulée par son homologue français Orange. C’est ce qu’a révélé ce mercredi 26 novembre 2014 sur son site internet l’hebdomadaire français l’ Express.
« Après avoir consulté les dirigeants, il fut conclu à l’inopportunité d’ouvrir le capital social dans les circonstance actuelles », a répondu le ministère de la Poste et des technologies de l’information et de la communication aux responsables du groupe français dans une missive que l’Express dit en posséder une copie. Signé par le secrétaire général du ministère, Mohamed Bait, le courrier date du mois de septembre dernier et il a été adressé aux responsables d’Oragne « à la suite d’une audience accordée à Dominique Espinasse, directeur du développement international Afrique, Moyen-Orient et Asie pour Orange », ajoute-t-on de même source.
Annoncé à la fin de l’année dernière, ce partenariat devait permettre au géant français des télécommunications de s’implanter dans l’un des plus importants marchés du continent africain en contrepartie d’un accompagnement de Mobilis dans le lancement de la 3G et de la 4G.
« Premier opérateur de téléphonie mobile en Algérie », Mobilis avait décidé d’ouvrir son capital à la privatisation à hauteur de 20%. Cette ouverture se fera via la bourse d’Alger dans le but de dynamiser le marché financier national, avaient annoncé les responsables de l’opérateur public. Ces derniers ont affirmé que la priorité dans l’ouverture du capital aux privés sera donnée aux abonnés du groupe. Le refus essuyé par Orange s’inscrit vraisemblablement dans cette logique préférentielle. Mais d’autres sources indiquent aussi que l’opérateur français Orange, présent dans plusieurs pays en Afrique Sub-saharienne et en Tunisie, ne serait pas le bienvenu en Algérie.