Les dix dinars que les Algériens doivent payer à chaque fois qu’ils rechargent leur crédit de communication téléphonique ne correspondent à aucune disposition légale. Au contraire, l’encaissement de ces 10 DA est une violation du droit du consommateur comme le stipule la loi 04-02 du 23 juin 2004, modifié et complétée, fixant les règles, applicables aux pratiques commerciales, notamment son article 6, lequel précise clairement que « les prix et les tarifs affichés doivent correspondre au montant total que doit payer le client pour l’acquisition d’un bien ou d’un service ».
Partant de ce principe, une campagne de sensibilisation contre cet abus vient d’être lancée (appelé communément flexy), est lancée, à Tizi-Ouzou, par la direction locale du commerce (DC). L’objectif est de sensibiliser « les opérateurs de la téléphonie mobile à mettre fin à l’encaissement de 10 DA supplémentaires supportés jusque-là, arbitrairement par le client », explique la direction de commerce de la wilaya de Tizi-Ouzou. Cette instance signe et persiste : les opérateurs de téléphonie mobile sont tenus de respecter les tarifs des rechargements payés par le client et qui doivent correspondre au montant du crédit téléphonique confirmé par SMS sur son portable.
Dans le sillage de cette campagne, la direction du commerce de la wilaya de Tizi-Ouzou annonce que « des mesures coercitives seront prises à l’égard de tout opérateur réfractaire ».