Transport aérien/ 35 millions d’euros de recettes d’Aigle Azur bloqués en Algérie

Redaction

La compagnie aérienne française Aigle Azur serait-il en train de traverser une mauvaise passe en Algérie ? Selon le journal Le Parisien, la compagnie n’arrive pas à rapatrier en France la totalité de ses recettes cumulées réalisées sur le sol algérien entre 2002 et 2011. Pour expliquer leur position, les autorités algériennes ont affirmé qu’une partie de cet argent réclamé par la compagnie n’est pas transférable car ces sommes sont, en fait, des taxes payées ou concernent des billets achetés par des clients qui ne les ont pas encore utilisés.

Dans la presse française, plusieurs titres s’interrogent sur la situation économique difficile que traverse la deuxième compagnie aérienne française par le nombre de voyageurs transportés. En effet, Aigle Azur affiche actuellement un déficit de 15 millions d’euros. Elle donc besoin de rapatrier ses « 35 millions d’euros » de recettes bloqués en Algérie. actuellement en Algérie.

Cependant, les autorités algériennes émettent des réserves sur ce transfert. « L’administration algérienne, qui a la main sur le contrôle des changes, estimerait qu’une partie de cet argent est le produit de taxes, et n’est donc pas rapatriable. Une autre partie correspondrait à des billets achetés par des passagers mais pas utilisés », ajoute-t-on de même source.

De son côté, la compagnie d’Arezki Idjerouidène crie au sabotage. Selon des sources citées par le Parisien à propos de ce dossier, en procédant ainsi, nos autorités  désireraient protéger la compagnie aérienne nationale Air Algérie en bloquant volontairement cet argent qui, estime-t-on, revient de droit à la compagnie française. Car, explique-t-on encore, « normalement, au bout d’un an, n’importe quelle compagnie au monde peut intégrer l’argent de ces billets à sa comptabilité, mais pas en Algérie », souligne la source. Le transporteur basé à Orly vit effectivement une situation de crise en attendant que les autorités algériennes puissent statuer sur cette question. Selon le Boursier.com, « cette anomalie » a déjà été vécue par la première compagnie aérienne tricolore, Air France en l’occurrence.

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