Les jus Rouiba bloqués à la frontière tunisienne

Redaction

NCA Rouiba est leader du marché des jus (jus nectars et soft drinks) en Algérie depuis 1966. Forts de capacités de production excédentaires, Rouiba considère aujourd’hui que l’export est une priorité stratégique pour la marque et affiche une ambition claire d’être le principal acteur du marché Maghrébin dans les prochaines années.

La création de la zone de libre échange entre l’Algérie et la Tunisie,  fait du marché Tunisien un portail privilégié dans le processus de régionalisation de la marque Rouiba.

Les premières commandes étaient en cours de livraison lorsque les dirigeants des premières opérations d’export vers la Tunisie ont été surpris par un premier ensuite un deuxième refus des autorités Tunisiennes des autorisations de commercialisation et ce sans aucune raison valable pour ne pas dire décente.  Les motifs de refus n’ont absolument aucun fondement, se basant sur une non conformité d’étiquetage qui n’a aucune légitimité ni aucun sens.  Évidemment ce genre de pratiques dissuasives connues de l’administration Tunisienne,  n’ont pour seul but que de continuer à  bloquer les importations malgré la signature d’un protocole d’échange avec l’Algérie basé sur une volonté mutuelle d’ouvrir les frontières.

Au delà de ce genre de blocage dont sont victimes tous les produits étrangers présentant une pseudo menace pour la production nationale Tunisienne, une taxe intérieure de consommation de 25% sensée être applicable à tous, importateurs et opérateurs locaux, est prélevée à la source quand il s’agit d’opérations d’importation mais jamais réclamée par l’administration fiscale quand il s’agit d’un produit local.

Ce double traitement impunément pratiqué, rend l’accord de libre échange qui n’exonère pas les produits Algériens de cette  taxe (TIC) dénué de sens et préjudiciable pour la partie Algérienne.

Jusqu’à présent, plusieurs camions Rouiba transportant des produits étiquetés spécialement pour le Marché Tunisiens se trouvent bloqués à cause d’un excès de zèle d’agents administratifs Tunisiens et d’un système qui ne fait rien pour arrêter ce genre d’abus.