Après avoir refusé d’instaurer l’impôt sur les fortunes, les autorités algériennes ont décidé de mettre en place un service « d’investigation fiscale » indépendant de la Direction générale des impôts (DGI) pour contrôler justement les fortunes qui s’amassent dans des conditions douteuses.
Selon le ministre des Finances, Karim Djoudi, ce nouveau service « doit être mis en oeuvre d’ici à la fin de l’année pour jouer surtout le rôle de déclencheur d’un meilleur contrôle des fortunes en Algérie », a-t-il annoncé dans une déclaration reprise par l’APS.
D’après Karim Djoudi, ce nouveau système va permettre « d’agir plus fortement sur les signes extérieurs de richesse », a-t-il expliqué. Il est à signaler en outre que le texte relatif à la création de ce nouveau service « était actuellement en cours d’approbation au niveau du Secrétariat général du gouvernement (SGG) », a fait savoir Karim Djoudi.
« Ça va surtout permettre d’avoir une base de calcul (de la fortune) qui correspond avec la réalité et qui aide à avoir le juste taux d’imposition », a-t-il encore confié à la presse à l’issue de l’adoption par l’APN du projet de loi de finances pour 2013.
