Une erreur de Chakib Khelil force Sonatrach à payer 400 millions de dollars à Statoil

Redaction

Sonatrach va  payer une importante somme d’argent à l’entreprise norvégienne Statoil qui exploite des hydrocarbures dans le sud algérien. La société algérienne est accusée par son partenaire de ne pas avoir respecté ses engagements. Un fait reconnu dans l’arbitrage fait par le tribunal arbitral qui a donné raison à Statoil. 

400 millions de dollars perdu en un rien de temps pour un contrat non honoré. C’est la conséquence que doit assumer aujourd’hui Sonarach pour un engagement contracté en 2008 notamment par Chakib Khelil alors ministre de l’énergie et des mines et Rahal, l’ancien vice-président Commercialisation de la Sonatrach? L’information a été rapportée ce jeudi par le quotidien Le Soir d’Algérie, qui précise que Statoil avait engagé une procédure d’arbitrage international à l’encontre de Sonatrach qui n’a pas rempli ses engagement prévus par le contrat de 2008. Ce partenariat prévoyait que l’Algérie fournisse du GNL, du gaz naturel liquéfié pour une quantité annuelle de 1 milliard de m3. Dès 2010 Sonatrach est incapable de livrer la quantité prévue, en raison de la baisse de la production. De plus la situation s’est empirée car Sonatrach n’a jamais cherché à régler ce problème, Chakib Khelil a quitté sa fonction de ministre sans avoir eu le temps de gérer cet engagement rompu.

Le tribunal arbitral a finalement ordonné à la Sonatrach de payer ce dû à Statoil, soit 400 millions de dollars. Ce n’est pas la première procédure d’arbitrage à laquelle Sonatrach doit faire face, notamment sur le secteur du gaz. De nombreuses entreprises étrangères ont fait appel à ce recours afin de renégocier les prix d’index du gaz. De plus la gestion hasardeuse de Sonatrach a mis l’entreprise nationale ces dernières années dans l’embarras,  comme ce fut le cas lors du contrat signé avec l’américain Anadarko, dans le quel Sonatach a omis d’ajouter une taxe sur les superprofits, et lui faisant perdre près de 5,9 milliards de dollars. Entre les scandales de corruption et les contrats mal négociés, ce sont des milliards de dollars qui se sont envolés.