En vue de booster les entreprises du secteur public, le gouvernement ambitionne de faire entre en bourse, dès 2014, 8 grandes sociétés étatiques.
Il s’agit, selon Abdelhakim Berrah, président de la Commission d’organisation et de surveillance des opérations de bourse (Cosob, de la banque publique CPA, de trois cimenteries publiques relevant du groupe industriel des ciments d’Algérie (Gica), de la compagnie d’assurance CAAR, de Cosider Carrières, filiale du groupe public du BTPH Cosider, de l’entreprise Hydro-aménagement et enfin de l’opérateur historique de téléphonie mobile Mobilis.
Selon l’APS, la neuvième entreprise qui a entamé les démarches pour s’introduire à la Bourse d’Alger est Avenir Décoration, une société à capitaux privés. L’entrée en bourse des huit entreprises publiques a été approuvée par le Conseil des Participations de l’Etat.
« Ce sont des entreprises qui ont été choisies en raison de leur solidité financière », a-t-il précisé en marge de la signature d’un accord de coopération entre la Cosob et Paris Europlace.
L’ouverture du capital de ces entreprises est « un signal fort de la part des pouvoirs publics pour développer le marché financier et moderniser l’économie », a déclaré le président de l’autorité de régulation du marché financier.
La Bourse d’Alger compte seulement quatre titres cotés, à savoir ceux de la chaîne EGH El Aurassi, du groupe Saidal, d’Alliance Assurance et de NCA Rouiba.
La Bourse d’Alger est parmi les plus faibles dans le monde. Elle est à la traîne même par rapport aux bourses des pays de la région, comme le Maroc, la Tunisie et loin derrière la bourse du Caire. Cette entrée en bourse obligera le gouvernement à céder au moins la gestion de ces entreprises au secteur privé.
E. W.