Voila pourquoi Air Algérie ne peut pas baisser ses tarifs

Redaction

La compagnie aérienne nationale Air Algérie ne peut plus réduire ses prix davantage car cela risque de mettre en péril la rentabilité de son activité. C’est ce qu’a expliqué le ministre des Transports Amar Ghoul lors  de la plénière de l’Assemblée populaire nationale consacrée aux questions orales.

Intervenant en marge de la plénière de l’Assemblée populaire nationale consacrée aux questions orales, Amar Ghoul a répondu à deux principales questions. La première concerne la réduction des prix de la compagnie aérienne nationale Air Algérie et la seconde autour des obstacles qui ont empêché le lancement de la première ligne expérimentale de transport maritime qui était auparavant prévue pour le mois de juin dernier.

Pour ce qui est des prix pratiqués par Air Algérie et qui sont jugés exorbitants par les clients de cette compagnie aérienne, le ministre a expliqué que l’agence ne peut pas pratiquer des prix plus bas étant donné le risque que cela peut entraîner sur la rentabilité de son activité. A ce propos, il a expliqué que la compagnie a fourni de très grands efforts jusqu’ici pour «réduire le billet d’avion et permettre aux familles algériennes de voyager », mais qu’elle ne pourrait pas baisser les prix davantage «au risque de nuire à sa rentabilité», a-t-il précisé.

Amar Ghoul a souligné, sur un autre chapitre, que la compagnie aérienne algérienne était loin d’afficher un taux de remplissage aussi satisfaisant que les autres compagnies étrangères. Dans ce sens, il a indiqué que même si le taux de remplissage des avions d’Air Algérie arrive à 60% aujourd’hui et qu’il ne dépassait pas les 45% dans le passé, il est encore très bas par rapports aux  «compagnies étrangères qui arrivent à réaliser un chiffre dépassant le seuil de 90% », a précisé le ministre.

Pour améliorer son taux de remplissage, le ministre conseille à Air Algérie de « pratiquer une nouvelle politique pour remplir ses avions notamment et ce en adoptant une nouvelle stratégie fondée sur la revalorisation de la première classe et la promotions de billets pour la classe économique juste avant la date du vol dans le but d’attirer plus de clientèle ».

S’agissant du projet de transport maritime urbain qui s’étalera de Tipaza jusqu’à l’Est d’Alger, l’ex-ministre des Travaux Publics a souligné que les négociations sont en cours pour l’octroi de 3 à 5 bateaux. Pour ce qui est du retard accusé dans le lancement de la première ligne expérimentale maritime, Amar Ghoul a expliqué que «tout était prévu pour que la première ligne voit le jour en juin dernier ». Seulement, le propriétaire de bateaux italien à qui a été confié le projet n’a pas hésité à imposé d’autres exigences notamment financières exorbitantes, ce qui a poussé le ministère à annuler le contrat».

Nourhane S.