Après avoir échoué à parvenir à un compromis avec le ministère de tutelle, à l’issue des réunions de mercredi et jeudi derniers, la Coordination des syndicats de l’éducation (CSE), décide de renouer avec la grève.
Les membres de la CSE, à savoir l’UNPEF, le SNAPEST, le SNTE, le CLA, le SNAPAP, le SATEF et le SNAPEP, appellent à une grève ouverte renouvelable de trois jours, les lundi, mardi et mercredi de chaque semaine, à partir du 9 mars prochain. La CSE compte ainsi réitérer ses précédentes revendications.
Selon un communiqué rendu public ce samedi 21 février 2015, l’intersyndicale de l’Éducation nationale exige, en effet, la révision du statut particulier du secteur de l’éducation, l’effet rétroactif du coût des opérations de réintégration à partir du 3 juin 2012, l’adoption du principe de 10 années pour l’enseignant principal et de 20 ans pour l’enseignant formateur à partir de la même date, les enseignants du technique du secondaire ainsi que tous les enseignants des différents paliers ayant été promus lors des réintégrations de 2008 et de 2012, l’élargissement des primes et des allocations propres aux corps de l’éducation aux personnels des laboratoires et des services économiques ainsi que l’amélioration des conditions socioprofessionnelles des travailleurs des corps communs à travers le reconsidération et l’introduction de diverses primes ainsi que la revalorisation des heures supplémentaires assurées par les personnels du secteur, entre autres.
La CSE, faut-il le rappeler, avait observé une grève de deux jours les 10 et le 11 de ce mois de février. Les réunions tenues mercredi et jeudi derniers entre les représentants de la CSE et la ministre de l’Éducation nationale n’ont pas abouti à un accord. D’où ce durcissement du ton de la CSE.