«Ils ont jeté le corps de mon bébé sur le sol comme un vulgaire détritus. L’un après l’autre, ils m’ont violée. Mon vagin et mon anus ont été déchirés. » Cette phrase n’est qu’un extrait d’un long récit de brutalité et de torture qu’a enduré, Nadine, une congolaise de 29 ans. Une victime de guerre dont le corps et l’âme ont été anéantis à jamais.
Ce qui ce passe dans la République Démocratique du Congo est atroce, insoutenable, inqualifiable, et horrible. Les termes ne suffisent pas pour décrire la barbarie subie par des femmes congolaises, violées, torturées et anéanties par des hommes criminels, sadiques, pervers et armés. La communauté internationale garde encore le silence sur les crimes qui se déroulent en RDC jusqu’à ce jour. Nadine, 29 ans, n’est qu’une victime parmi des milliers d’autres femmes qui, quand elles échappent à la mort, se trouvent définitivement achevées, psychologiquement exterminées et physiquement abattues.
Le témoignage de Nadine est choquant. Elle raconte comment des hommes armés ont tué, devant ses yeux terrorisés, ses trois enfants et l’ont violé et torturé jusqu’à la mort …