Suite au rapport sur la situation monétaire et économique présentée devant l’Assemblée Populaire Nationale ( APN) du gouverneur de la banque d’Algérie le 15 octobre 2009, je voudrai , en toute objectivité et privilégiant uniquement les intérêts supérieurs de l’Algérie faire les remarques suivantes.
I- UN RAPPORT INCOMPLET
1. Il est indéniable que la politique monétaire suivi par le gouvernement depuis 1996, date de l’ajustement structurel suite au rééchelonnement de 1994 ( cessation de paiement) a permis une relative stabilisation macro-économique rappelant le taux d’inflation approchait les 30% en 1998 et a permis de le réduire à 4,5% en 2008, certainement supérieur à 5% en 2009 du moins selon les officiels, certaines institutions internationales donnant environ 12% dans une enquête sur la région MENA. Comme cela a permis de réduire l’endettement du pays ou le principal en 2009 est inférieur à 4 milliard de dollars avec une baisse substantielle du service de la dette qui prenait toujours entre 1996/1997 plus de 70% des recettes d’exportation et ce grâce au remboursement anticipé de la dette extérieure. Mais outre que le cadre macro-économique stabilisé est éphémère sans de profondes réformes micro économiques et institutionnelles, cette situation financière a été permise depuis 2000 grâce au cours élevé des hydrocarbures( en rappelant que l’Algérie a environ 1% des réserves mondiales de pétrole et 3% en gaz devant donc aller vers l’épuisement ) et non pas grâce à la gouvernance interne et donc une politique socio-économique hors rente : pour preuve les exportations hors hydrocarbures entre 1996/2009 représentent moins de 3% du total dont plus de 70% de déchets ferreux et semi –ferreux. Ainsi, il faut éviter l’illusion monétaire du fait du cours élevé du pétrole et des dévaluations successives, la politique de la banque centrale n’étant pas claire dévaluant récemment le dinar algérien tant par rapport au dollar que par rapport à l’euro entre 15/20% sous prétexte de réduire les importations alors que ces deux monnaies n’évoluent pas dans le même sens expliquant que la déflation mondiale, du moins pour en partie, ne profite pas aux consommateurs algériens. Or, l’instabilité du taux de change décourage tout opérateur et ces dévaluations alourdissant les coûts à l’importation tant des équipements matières premières, et biens de consommation gonflant artificiellement le fonds de régulation en dinars évalué en juin 2009 par le gouverneur à 4280 milliards de dinars , différence entre le prix réel du baril et celui adopté en loi de finances avec le passage de 19 dollars à 37 dollars , évitant de faire un double emploi avec les réserves en devises et part là la fiscalité pétrolière (voilant le déficit budgétaire). Justement pour la fiscalité pétrolière qui devrait passer de plus de 77% en 2008 à moins de 63% si les tendances du premier semestre 2009 continuent au second devant donc accroître la pression fiscale ou alors puiser dans le fonds de régulation. Lié à cet aspect, un élément important n’a pas été abordé c’est celui de l’importance de la sphère informelle, produit de la bureaucratie engendrant la corruption, qui contrôle plus de 40% de la masse monétaire en circulation limitant la politique monétaire de l’Etat et dont les dernières mesures devraient permettre l’accroissement du crédit informel, comme je le montrerai par la suite
2. Autre aspect non mis nettement en relief déterminant ayant un impact sur le financement et le pouvoir d’achat des réserves de change de l’Algérie c’est l’évolution du cours du dollar et de l’inflation mondiale bien que n’existe pas une corrélation à 100% entre la baisse/hausse du dollar, mais il est faux de raisonner en prix courants.
Car, à la déflation actuelle surtout aux USA, le risque avec l’envolée des dépenses publiques, le retour à la stagflation (hausse des prix, chômage, récession) en cas d’inefficacité de ces dépenses publiques est le retour à la stagflation ( hausse des prix, décroissance, chômage). Pour le dollar qui représente toujours environ 60% des transactions mondiales, il vient de dépasser la barre symbolique depuis le 08 septembre 2009 à 1,45 dollar un euro, fluctuant depuis quatre mois entre 1,41 et 1,47 dollar un euro ayant perdu plus de 45% de sa valeur depuis 2000, certains instituts stratégiques mondiaux prévoient sa dépréciation à plus de 1,50 dollar un euro.
Aussi si le cours du dollar baisse, la valeur du pétrole libellée souvent en dollars en termes de parités de pouvoir d’achat euros qui représente 60% des importations algériennes diminuera , pouvant assister à ,une stagnation de la valeur des importations mais à une baisse du volume, ainsi que les bons de trésor et également pour les réserves de change libellés en dollars. Donc avec des taux d’intérêts directeurs de l’ensemble des banques centrales occidentales et malgré la déflation mondiale (environ 1% taux d’inflation) quel est le rendement réel des placements des réserves de change algérien à l’étranger qui selon le Ministre des Finances lors de la cession de l’APN de décembre 2008 l’a estimé à plus de 80% de nos réserves de change, dont 70% en titre souverain, c’est-à-dire en bons de Trésors ( 40% dollars, 40% euros, 5% livre sterling et 5% en yen), le second placement (30%) s’effectuant via les dépôts de la Banque centrale sur le marché bancaire et interbancaire au sein de banques bien cotées dites AAA mais avant la crise comme le montre la faillite de bon nombre de banques dites AAA. La question centrale est la suivante : combien avons-nous placées à l’étranger, pour quelle durée, dans quelles banques et dans quel pays ? Ainsi, ce que l’on gagne en appréciation du pétrole, l’Algérie peut le perdre en grande partie du fait de la dépréciation du dollar surtout si l’on maintient la même zone d’importation. Qu’en sera t-il si la dépréciation du dollar devait continuer dans le temps?
3. Car, l’Algérie est une économie rentière dépendante à la fois du cours du pétrole et du dollar et ce de 1963 à 2009 et il faut éviter de tromper l’opinion en invoquant, comme cela a été fait par le gouverneur, un taux de croissance hors hydrocarbures qui voile la réalité. Pour rappel, l’analyse du tableau d’échange interindustriel technique bien connue des économistes montre clairement que sur les 5/6% de taux de croissance hors hydrocarbures entre 2004/2009, et certainement encore pour de longues années, invoqué souvent par les officiels , 80% des segments dont le bâtiment, travaux publics , hydraulique sont irriguées indirectement par la rente des hydrocarbures restant aux entreprises créatrices de richesses pouvant vivre suer leur autofinancement moins de 20% à la participation du produit intérieur brut. Peu d‘entreprises sont insérées dans le cadre des valeurs internationales comme le montrent les données au niveau du registre national du commerce pour fin 2008, la structuration des entreprise y compris publiques étant la suivante : -49,90% personnel -32,14% SNC -13,32% SARL -4,64% SPA dont Sonatrach et Sonelgaz, donc plus de 95% des entreprises sont des PMI/PME évaluées en juin 2009 à environ 400.000. D’une manière générale, l’explication de la faiblesse des entreprenants est due au fait que la logique rentière l’emporte sur la logique entrepreneuriale avec ce paradoxe , l’avancé ou l’accélération des réformes en Algérie étant inversement proportionnelle au cours du pétrole, étant freinée lorsque les cours s’élèvent avec des jeux A partir de ce constat essayons de quantifier les besoins en financement en devises , sur la base d’une hypothèse le même rythme de dépenses que pendant la période 2007/2008,n’étant pas évident que les dernières mesures puissent restreindre substantiellement les sorties devises.
II POUR UNE ANALYSE OBJECTIVE DU FINANCEMENT DE L’ÉCONOMIE PAR SONATRACH
1. Les recettes pétrolières selon le gouvernement pourraient atteindre 40 milliards de dollars en 2009, soit un peu plus de la moitié des recettes réalisées en 2008 (78 milliards de dollars). Aux recettes de Sonatrach, il faut ajouter la somme modique de 2 milliards de dollar hors hydrocarbures, et soustraire l’autofinancement de Sonatrach. qui selon les responsables ne subira pas de changement évalué à 63 milliards de dollars entre 2009/2013, montant auquel il faut ajouter les investissements de Sonelgaz pour environ 15 milliards pour la même période , au total 78 milliards donc une moyenne annuelle de plus de 19 milliards de dollars par an, soit près de 50% des recettes de Sonatrach sous réserves qu’il n’y aura pas de réévaluation des projets.. Il reste pour les autres secteurs de l’économie 42 milliards de dollars moins 19 soit 23.Pour ne pas faire un double emploi on peut supposer que 5 milliards de dollars sont déjà contenus dans la rubrique importation de biens nous donnant donc 28 milliards de dollars au cours de 65/70 dollars le baril.
Car, avec la chute actuelle du baril et du prix de cession du gaz, la capacité financière est d’autant plus réduite que les recettes en moyenne globale de l’Algérie proviennent d’environ 1/3 du gaz ,1/3 du pétrole et 1/3 de produits raffinés l’Algérie ayant réalisé d’importants investissements gaziers alors que selon le quotidien français le Monde du 15 août 2009, qui le prix du gaz naturel a baissé de moitié aux Etats-Unis, à 3096 dollars par million de BTU du fait de l’introduction de nombreux producteurs et de la faiblesse de la demande, certes s’appliquant au marché spot. Mais l’impact est que l’Algérie ne pourra pas renégocier comme elle l’avait souhaité avec Gaz de France et l’Espagne une réévaluation du prix du gaz, pour les contrats à moyen terme si le prix du marché spot se maintient dans cette fourchette.
2- Quels sont les postes du passif ?
Premièrement les importations de biens ayant été presque de 40 milliards de dollars. Le crédit à la consommation dont celui de l’automobile est –il à l’origine de l’envolée de la valeur des importations ou ce que les 40 milliards de dollars d’importation de biens trouvent son essence surtout dans l’envolée et la non maîtrise de la dépense publique. Certes, en 2008, le marché algérien de l’automobile a connu une forte croissance de près de 50% durant l’année 2008 par rapport à 2007, selon les données du Centre national de l’informatique et des statistiques dont le nombre a été de 352 315 pour une valeur de 286,907 milliards de dinars, l’équivalent de 3,81 milliards de dollars, contre 236 795 véhicules pour 204,531 milliards de dinars en 2007 (2,92 milliards de dollars, mais ne concernant pas seulement les ménages mais les achats surtout des administrations et entreprises publiques qui ne sont pas concernés par les crédits à la consommation payant en cash sur leur trésorerie .
Fait confirmé par le rapport de l’ABEF de fin 2008 en notre possession, les crédits à la consommation ont été de 100 milliards de dollars soit au cours de 75 dinars un dollar 1,3 milliard avec seulement 3% d’insolvables (voitures et autres dont 70% pour les voitures selon nos enquêtes) soit le montant dérisoire de 900 millions de dollars ou 600 millions d’euros au cours actuel. Quant à l’endettement des ménages, selon le récent forum tenu à El Moudjahid ( septembre 209) en présence de banques publiques( le cas de la BEA étant un cas exceptionnel donc ne reflétant pas un indicateur fiable , ses surliquidités provenant surtout de Sonatrach qui est son client principal) , ce sont les crédits à l’immobilier où avec 36 millions d’habitants fin 2008 et un rythme de 250 000 nouveaux ménages par an, la demande en logement est forte mais insolvable et le risque à l’instar de la crise des prêts hypothécaires déclenchée en août 2009 (bas taux d’intérêt puis hausse des taux) qui risque d’accroire l’insolvabilité des ménages algériens .
Deuxième poste celui des services pour 11 milliards de dollars en 2008 contre en 2006 de 4,7 milliards de dollars avant de passer à 7 milliard de dollars en 2007, l’Algérie étant le seul pays du pourtours méditerranéen a avoir une balance déficitaire en matière des services concernant notamment les télécommunications,la finance, le transport, le consulting et études ainsi qu’à l’informatique,la plupart des grands projets, étant confiés à des bureaux d’études étrangers pour la conception et le suivi se faisant au détriment des compétences nationales assistant donc à ce paradoxe exode de cerveaux algériens et importation des compétences étrangères(dévalorisation du savoir au profit des emplois rentes) .
Troisième poste, le transfert des dividendes d’environ 7 milliards de dollars dont les associés de Sonatrach qui sont passées de 3,9 milliards de dollars en 2007 à 4,8 milliards de dollars en 2008 fonction du CA réalisé en association grâce au prix élevé en 2008. C’est justement pour limiter le transfert de capitaux qu’a été mis en place dans la loi de finances complémentaire 2009 le CREDOC, système documentaire qui est une procédure normale lorsque existent des banques qui fonctionnent normalement au sein d ‘une véritable économie de marché concurrentielle. Et là on revient à l’efficacité du système financier qui a certes des cadres valables qui n’ont rien à envier aux managers étrangers, mais évolue dans un environnement paralysant. Selon la banque d’Algérie , fin 2008 les banques publiques étant malades de leurs clients les entreprises publiques structurellement déficitaires) , assurant en 2008 la presque totalité du financement du secteur public et 77% du financement du secteur privé contre 79,4% .
Aussi, cette procédure normale sous d’autres cieux risquent d’étouffer le peu d‘entreprises opérant sans la sphère réelle et les poussant à aller dans la sphère informelle, dont les PMI/PME qui constituent la majorité des entreprises privées algériennes déjà soumises à d’importantes contraintes bureaucratiques, étant contraints de mobiliser le montant de la transaction au niveau de la banque qui garantit le paiement pour le fournisseur, ne pouvant pas dans la grande majorité des cas assumer cette trésorerie d’où les risques de rupture des stocks pour les entreprises n’ayant pas de fonds de roulements importants, surtout de jeunes entrepreneurs qui sont l’avenir de l’Algérie de demain. Car, la lettre de crédit, pour ces entreprises est coûteus le gouvernement invoquant la traçabilité supplémentaire, mais qui ne garantit en rien la possibilité de fraudes.
Quatrième poste les investissements en dehors des infrastructures
Le gouvernement n’entend pas ralentir le rythme des infrastructures ,15 milliards de dollars pour les barrages, prévision d’une autoroute Est-Ouest passant par les hauts plateaux, TGV Est- Ouest, 2 millions de logements en plus des prévisions 2009/2013 de la création de 200.000 PMI/PME et la création d’une dizaine de champions industriels dont l’effacement de la dette de l’ENIEM de Tizi Ouzou et la SNVI de Rouiba en sont les tendances lourdes en rappelant que l’assainissement des entreprises publiques a coûté au trésor public plus de 40 milliards de dollars entre 1991/2008 sans résultats probants montrant que ce n’est pas une question seulement d’argent oubliant que les piliers du développement du XXIème siècle sont la bonne gouvernance et la ressource humaine. Je rappelle que le programme de soutien à la relance économique sera clôturé fin 2009 à plus de 200 milliards de dollars avec d’importants surcoûts( avec des réévaluations entre 20/25%) comme l’a montré le récent rapport de la banque mondiale sur le bilan des dépenses publiques remis aux autorités algériennes en septembre 2007 montrant l’inefficacité de la dépense publique, et qu’il est prévu un nouveau programme de 150 milliards de dollars 2010/2013 financés sur fonds publics.
Par ailleurs, le gouvernement prévoyait pour le financement du développement un afflux de capitaux étrangers minimum de 20/30 milliards de dollars par an qu’il conviendra maintenant de combler par les recettes internes à presque 100% en raison des dernières mesures d’encadrement de l’investissement étranger 30% étrangers 70% pour le commerce et 49% étrangers et 51% nationaux pour les nationaux en rappelant la cacophonie le premier Ministre Ahmed Ouyahia ayant signé un décret 30/70% n°9-296 du 02 septembre 2009 qui supprime son propre décret du n°9-181 du 12 mai 2009 qui prévoyait la rétroactivité contraire au droit international. Aussi, faudra t-il s’attendre à un frein aux IDE en Algérie l’ensemble des derniers rapports internationaux dont celui du rapport Doing Business 2010 de la Banque mondiale en matière de climat des affaires concernant les réformes menées en Algérie entre 2008/2009, notent une détérioration du climat des affaires en 2009 où l’Etat algérien émet des signaux négatifs et contradictoires particulièrement en matière de la promotion de l’investissement privé national A part le secteur des hydrocarbures et lorsque le cours est élevé (car on peut découvrir des centaines de gisements mais non rentables financièrement), et celui des télécommunications, l’Algérie ne semble guère intéresser les investisseurs étrangers. Partant de là, on peut donc supposer un besoin en devises additionnel pour ces projets hors infrastructures, que j’estime au minium à 17 milliards de dollars par an .
Total passif 75 milliards de dollars l’Algérie fonctionnant donc sur un cours de plus de 90 dollars le baril. Aussi, par rapport aux besoins de financement le solde accuse un résultat négatif de 49 milliards de dollars qui devrait être soustrait des réserves de change estimées à 144 milliards de dollars à juin 2009.
III- LE RAPPORT NE CERNE PAS LES VRAIS ENJEUX FUTURS DE L’ÉCONOMIE ALGÉRIENNE
Le rapport du Gouverneur de la Banque d’Algérie montre clairement que la crise économique mondiale a atteint l’Algérie indirectement contrairement aux anciens discours euphoriques passées. Certes, pour un cours de 70 dollars le baril, sous réserve de la stabilisation du dollar et de l’inflation mondiale, l’Algérie ne devrait donc pas connaître de problèmes de financement pendant au moins trois années.
Mais n’oublions pas qu’existent deux rapports contradictoires , qui certes sont fonction du couple vecteurs prix/coût futur, celui de l’AIE d’août 2009 qui prédit un épuisement des ressources en pétrole en Algérie dans 16 ans et celui du premier ministre Ahmed Ouyahia qui dit 25/30 ans car le dernier rapport du CREG extrapolant une consommation intérieure d’environ 75 milliards de mètres cubes qui s‘ajoutent aux prévisions de 85 milliards de mètres cubes exportables horizon 2014 sur une réserve établie de 4500 milliards de mètres cubes donnant pour le gaz également moins entre 20/630 ans les gisements marginaux étant non rentables , moins de 30 ans . Or 30 ans c’est demain l’Algérie étant indépendante depuis 47 ans sans que l’on ait préparé l’après pétrole. Il faut éviter tant l’illusion financière que le retour à l’étatisme des années 1970 suicidaire pour le pays, à ne pas confondre avec l’importance stratégique de l’Etat régulateur, et le problème central est la sphère réelle, comment induire une production et exportation hors hydrocarbures , car le problème n’est pas tant dans le transfert de devises si les investisseurs étrangers comme cela se passe dans tous les pays émergents permettent une création de valeur interne supérieure au transfert.
Car, se pose cette question centrale suite au rapport du fonds Monétaire International du 02 octobre 2009 inquiétant pour l’Algérie avec un taux de croissance 2,1% en 2009 , 3,7% en 2010 contre une moyenne inférieure à 3% entre 2006/2008 remettant en cause les prévisions gouvernementales de création de trois millions d’emplois entre 2009/2013,nécessitant un taux de croissance de 6/7% sur cinq années , ce qui est selon les évaluations du FMI, une impossibilité économique et le rapport du 04 octobre 2009 du PNUD où l’Algérie vient d’être rétrogradé à propos de l’indice du développement humain beaucoup plus fiable que le PNB par tête d’habitant de la 100ème place en 2008 à la 104 ème place.
Comment donc avec 200 milliards de dollars injectés entre 2004/2009, l’Algérie crée moins de 3% de richesses alors que ce montant devrait permettre un taux de croissance supérieur à 6/7%, condition indispensable pour assurer d’une manière pérenne, la cohésion sociale future et non se limiter à des redistribution de rentes pour une paix sociale éphémère?
Docteur Abderrahmane MEBTOUL Professeur d’Université Économiste- algerie-focus.com
Télécharger en PDF le rapport de la Banque d’Algérie:
rapport2008
NB: Voir le rapport complet banque d’Algérie présenté à l’APN par le gouverneur d’Algérie (187 pages avec 24 graphiques) 15 octobre 2009.
INTRODUCTION. CHAPITRE I : ENVIRONNEMENT INTERNATIONAL : CRISE FINANCIÈRE ET RÉPERCUSSIONS MACROÉCONOMIQUES -CHAPITRE II : ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE -CHAPITRE III :ÉVOLUTION DES PRIX -CHAPITRE IV : BALANCE DES PAIEMENTS ET DETTE EXTERIEURE- CHAPITRE V : FINANCES PUBLIQUES-CHAPITRE VI : SYSTÈME BANCAIRE ET INTERMEDIATION- CHAPITRE VII : SYSTÈME DE PAIEMENT -CHAPITRE VIII : CONTRÔLE ET SUPERVISION BANCAIRE- CHAPITRE IX : SITUATION MONÉTAIRE ET POLITIQUE MONÉTAIRE-
CONCLUSION -ANNEXE : TABLEAUX STATISTIQUES.