L’Ambassadeur des États-Unis à Alger, John Desrocher, a exprimé la disposition de son pays à aider l’Algérie dans l’exploitation du gaz de schiste. Selon ses propres termes, les États-Unis ont accumulé une expérience certaine dans ce domaine et ils sont disposés à la partager, si les Algérien veulent bien.
Répondant aux questions de la presse en marge de la visite qu’il a effectué, mardi, à la Chambre de commerce et d’industrie de l’Oranie (CCIO), M. Desrocher a indiqué que son pays était disposé à discuter d’un partenariat concernant l’exploitation du gaz de schiste. Pour le diplomate, l’expérience acquise dans ce domaine par son pays peut être partagée avec l’Algérie. «Les États-Unis disposent d’une grande expérience dans l’exploitation du gaz de schiste», a-t-il indiqué, soutenant que son pays est fort d’une production effective et sécurisée.
Le diplomate américain a, cependant, souligné qu’il «est aux Algériens d’en décider, mais nous, nous sommes prêts à aider et à partager notre expérience avec les entreprises algériennes qui veulent investir le domaine de l’exploitation du gaz de schiste». Un message qui n’est pas exclusivement destiné au gouvernement, mais à l’ensemble des Algériens. Une façon de faire bien propre pour cet ambassadeur qui s’est, à maintes reprises, adressé directement au peuple algérien, laissant de côté les canaux diplomatiques traditionnels. Une expression parfaite de la public diplomacy, ou diplomatie non officielle américaine, qui cherche à tisser des liens de sympathie avec les peuples afin de parvenir à leur faire changer d’avis sur des questions particulières, à l’instar de celle du gaz de schiste.
M.M.
