Les manifestations anti gaz de schiste déclenchées à In Salah, dans la wilaya de Tamanraset, au sud algérien, prennent de plus en plus l’ampleur.
Pas moins de 4 milles personnes, habitants de cette ville saharienne, parmi eux des vieux, des femmes, et même des enfants sont sortis dans la rue pour exiger l’arrêt immédiat de projet d’exploitation du gaz de schiste dans leur région, nous apprend une source locale.
Le directeur de l’énergie de la wilaya de Tamanraset a déclaré, aujourd’hui, sur une chaîne de télévision privée que les « Les habitants de In Salah ne savent pas c’est quoi l’exploitation du gaz de schiste. Ils ne savent pas que ça ne constitue aucun danger ».Une déclaration qui enflamme l’opinion locale. « ça c’est de la provocation. ils nous prennent pour qui ? des indigènes ? tous les spécialistes du monde concluent que l’exploitation de ce gaz constitue un grand danger sur la nature, il a des effets très négatifs sur la faune et la flore locales. Il est quoi ce directeur de wilaya pour dire ça de nous ? Qu’il sache que ce projet ne passera pas chez nous ! » nous déclare-t-il au téléphone avant d’ajouter que « Les habitants de In Salah veulent protéger leur nature. C’est un acte hautement citoyen et responsable. nous sommes totalement conscient des dangers que ce projet peut constituer pour notre région. Nous ne l’acceptons pas ! » lance-t-il encore avec rage.
Cette manifestation pacifique ne cesse de mobiliser du monde dans cette région riche par son sous-sol, mais paradoxalement complètement déshéritée. Les habitants de cette localité exige l’arrêt du projet d’exploitation de ce gaz qui constitue un danger certain sur la nature dans cette région, et qui ne profite nullement « ni aux habitants de notre région, ni au peuple algérien » regrette un habitant de In Salah.
Nous apprenons de sources locales qu’un rassemblement de soutien est également tenu par les habitants de Tamarasset, aujourd’hui également, devant le siège de la marie de la même Wilaya.
Arezki IBERSIENE