Hamoud, Pepsi, Soummam, Aigle Azur, Djezzy… Bousculade autour des Verts, Raouraoua met le holà

Redaction

Les exploits des Verts n’ont pas laissé indifférentes les plus grandes marques mondiales qui veulent récupérer à leur compte l’image de la seule chose qui réussit actuellement dans ce pays.

Ces mêmes marques qui snobaient hier les coéquipiers de Ziani, mènent aujourd’hui une véritable course contre la montre pour faire associer l’image des Fennecs à leurs produits. Les précurseurs, comme Nedjma, Coca-Cola ou Cevital s’inquiètent déjà du rush des retardataires sur les joueurs de l’Equipe nationale. Et ils sont nombreux à les solliciter. Certains sont déjà passés à l’action à l’exemple d’Aigle Azur avec Mansouri, Soummam avec Saïfi et Megheni ainsi que Djezzy avec Saïfi, Yahia, Ziani et Bougherra.

D’autres s’apprêtent à contre-attaquer à l’exemple de Pepsi et Hamoud Boualem. Mais la FAF et son homme fort Raouraoua sont intervenus pour mettre le holà et réglementer le sponsoring et les droits d’image de nos Internationaux. Désormais, la liberté a été donnée aux joueurs de mener des campagnes médiatiques à condition que le produit visé ne soit pas un concurrent direct aux partenaires officiels de la Fédération algérienne de football.

A ce titre, Djezzy ne pourra plus compter sur la participation de Saïfi, Yahia, Ziani et Bougherra, une fois le contrat en cours expiré, étant donné que l’autre opérateur téléphonique Nedjma est un partenaire exclusif de la FAF. Pepsi et Hamoud devront aussi se faire à l’idée qu’ils ont raté leur chance d’embaucher un «Vert», étant concurrents directs de Coca-Cola.

Par contre, les autres marques qui ne sont pas en concurrence avec les sponsors officiels de l’Equipe nationale peuvent encore prétendre à s’associer avec les joueurs de notre Onze national. In fine, cette affaire n’est pas si inédite dans le monde du foot. C’est juste une nouvelle situation qui se présente à une équipe qui, jusqu’à présent, n’avait pas trop l’habitude de gagner. Maintenant que les Verts ont acquis le statut d’idoles nationales, il faut savoir s’adapter en conséquence. La FAF l’a compris et a fini par encadrer la chose.

Nina A.

Quitter la version mobile