La secrétaire générale du parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a estimé lors d’une conférence de presse, tenue aujourd’hui, que la «programmation», au Forum social mondial (FSM) , d’un débat sur l’exploitation du gaz de schiste en Algérie est une «ingérence étrangère dans les affaires internes du pays».
De facto, pour cette militante de gauche, les altermondialistes «œuvrent pour les intérêts des puissances occidentales qui veulent que l’Algérie soit dépendante vis-à-vis d’eux». Hanoune a tenu à rappeler, lors de son intervention, que l’Algérie est «souveraine». En somme, pour la première responsable du PT, il serait inconcevable qu’un débat autour d’une question liée à l’actualité algérienne soit organisé ou évoqué en dehors du territoire algérien et par des non algériens.
Il faut rappeler à ce titre que des ONG algériennes participant au FSM, à l’image de RAJ, ont organisés des débats autour de cette question. Des cadres de la compagnie nationale, Sonatrach, ont même pris part aux discussions.
Seulement, Louisa Hanoune a, depuis le début, soutenue l’exploitation du gaz de schiste en Algérie, sous prétexte, explique-t-elle à chaque fois, que le pays est en droit de tout faire pour arriver à une diversification énergétique qui le mettrait à l’abri des pressions des puissances étrangères.
La secrétaire générale du parti des travailleurs a même laissée entendre, il y a plusieurs semaines, que les manifestants anti gaz de schiste étaient «manipulés» par des intérêts étrangers.
Elyas Nour