Le président sortant du FFS Hocine Aït-Ahmed n’assistera pas au 5e congrès du parti qui s’ouvre demain et au cours duquel il devait passer le témoin, lui qui a décidé en décembre dernier de prendre sa retraite à la tête du parti.
Une défection de taille que Ali Laskri, le premier secrétaire du parti qui a animé, hier, une conférence de presse, a qualifiée de «séisme» pas pour les seuls militants du FFS qui attendaient impatiemment sa venue à l’occasion de ce congrès mais pour tous les Algériens de par, selon lui, le poids «historique et politique» du personnage. Cette absence est due, selon Mohamed-Amokrane Chérifi, le président du comité d’éthique et vice-président de la commission de préparation du congrès qui commence demain, qui en a fait l’annonce, au fait du conseil du médecin personnel du chef historique de se préserver et de «ne pas se déplacer dans l’immédiat», lui qui a eu à subir un voyage fortement éprouvant au Maroc où il a assisté récemment à l’enterrement d’une sœur et d’un cousin. Ainsi, le sort a voulu que la transmission du témoin se passe sans le «transmetteur». Une transmission qui se fera, selon toute vraisemblance, en douceur, tant l’option du présidium chère à Aït-Ahmed est la plus à même d’être retenue à l’issue de ce congrès. Et Laskri ne s’en cachera nullement, soutenant que l’une des nouveautés de ce congrès étant la présidence collégiale, Aït-Ahmed étant, selon lui, «irremplaçable».