L’ancien dirigeant de l’ex FIS, Anwar Haddam compte mettre un terme à son exil à Washington où il vit depuis 1993. Il a annoncé son retour imminent en Algérie (avant la fin 2011), et son intention de créer un nouveau parti politique afin d’œuvrer « ensemble, « avec toutes les forces politiques présentent en Algérie », y compris le « pouvoir », pour trouver une solution qui permettra à l’Algérie de sortir de la crise dangereuse qu’elle traverse, selon lui.
Il a accepté à cette occasion de répondre à nos questions. Nous abordons avec lui des sujets épineux et tirons au clair des questions inhérentes à son passé au sein du FIS et ses déclarations en tant qu’ancien porte parole de ce parti dissout.
Ainsi, nous l’avons interrogé entre autres sur ses déclarations sur l’attentat meurtrier de la rue Amirouche, perpétré à Alger en 1995, sur les mandats d’arrêt d’Interpol lancés contre lui (le dernier date d’août 2010), la responsabilité du FIS dans la décennie noire, les appels à la lutte armée lancés par Ali Benhadj à cette époque,-qu’il déclare « soutenir » dans le cadre « du droit international »-, et le rejet de ce dernier (Benhadj) de la démocratie, la raison de son retour en Algérie et le contenu de son programme politique (Lire son mémorandum) , de ses relations avec le pouvoir algérien, les partis d’opposition, Washington,…
Entretien :
Partie 1
Son exil à Washington, ses déclarations sur l’attentat du Bd Amirouche,…
Partie 2
Son soutien à la lutte armée et son refus du terrorisme, son retour avorté en 2005, ses contacts avec la présidence, Belkhadem et l’opposition, son nouveau parti politique et son retour en Algérie, Bouteflika, …
