Le coup de froid dans les relations algéro-France suscite des répercussions directes sur les intérêts des entreprises françaises en Algérie, qui ne digèrent toujours pas les dernières mesures restrictives de la NLFC 2009. Mais pas toutes. Le géant français Total, lui, a fini l’année en beauté en Algérie.
En effet, Total a décroché, le 22 décembre, l’important permis gazier d’Ahnet, situé dans le sud ouest, au terme d’un appel d’offres qui aura duré plus d’une année. Outre ce permis très convoité, le groupe français a pu obtenir la validation de son plan de développement du champ de Timimoun.
Mais, comme prévu dans la nouvelle réglementation en matière d’investissement étranger, le groupe français a obtenu 47 % du permis d’Ahnet, en partenariat avec Sonatrach qui est majoritaire( 51 %) et du groupe portugais Patex, la société d’exploitation-production de la Colouste Gulbenkian Foundation, propriété du célèbre trader américain du même nom, qui grâce à ses 2 % a réussi à pénétrer le marché Algérien pour la première fois .
Rappelons, que 12 structures gazières ont été découvertes dans le champ d’Ahnet qui recèle 500 milliards de M3 de réserves.
Total a été sélectionné en raison de son expérience sur des champs de taille similaire et aussi parc qu’il a accepté de payer les coûts d’exploitations antérieures.
Par ailleurs, après trois années d’attente, le groupe français devrait commencer à exploiter le champ de Timimoun, aprsè que le plan de développement du groupe français ait té validé par les autorités algériennes, en octobre 2009. Timimoun devrait ainsi démarrer la production en 2013 pour un rendement maximum de 160 millions de pieds cubes par jour. La production d’Ahnet s’élève elle à 4 milliards de M3 par an, à partir de 2015. En attendant, Total devra soumettre aux autorités algériennes, vers la mi-2010, son plan de développement pour ce champ.
RAF avec Maghreb Confidentiel.