La compagnie nationale Sonatrach et la firme américaine Halliburton ont procédé, hier vendredi, à l’évacuation de leurs équipements de forage du puits-test de gaz de schiste de Gour Mahmoud, à une trentaine de kilomètres de la ville d’In Salah.
« Sonatrach et Halliburton ont remballé leurs équipements de fracturation du lieu des forages-pilotes de Gour Mahmoud« , apprend-on de sources concordantes. Un activiste anti-gaz de schiste d’In Salah affirme, pour sa part, que « des camions transportant un important lot de matériel et d’équipements appartenant à l’ENTP (une entreprise nationale de forage, filiale de Sonatrach) ont quitté les lieux de forage ». « Des employés de Schlumberger (multinationale française) ont également quitté les lieux à bord de véhicules de leur compagnie », se réjouit notre source qui précise que « le directeur de l’environnement à Sonatrach était sur place avec son équipe. »
D’aucuns mettent cette « évacuation » à l’actif du mouvement citoyen d’In Salah qui manifeste contre l’exploitation du gaz de schiste depuis le 31 décembre dernier. Mais est-ce vraiment le cas? Rappelons, en effet, que Saïd Sahnoune, le PDG par intérim de Sonatrach, avait déclaré, le 8 du mois en cours, que la compagnie nationale des hydrocarbures était « sur le point d’achever » les travaux au niveau du second puits-pilote à In Salah. « C’est une question de quelques jours. Dés que nous terminerons, l’appareil (de forage) sera transporté vers un autre site (d’exploration) pour lequel il est programmé », avait-il souligné.