100 000$ c’est la somme d’argent qu’Ari Mandel, un juif américain du New Jersey a failli remporter en vendant sur le site d’enchères Ebay sa place au paradis. Mise en ligne au prix de 99 cents, le prix de la place au paradis a atteint en très peu de temps les 100 000$ (soit environ 8 millions de dinar). Le vendeur a déclaré qu’il s’agissait d’une blague et qu’il ne pensait pas trouver tant d’acheteurs. L’offre a finalement été retiré du site.
Titre de l’offre : « un coin dans Olam Habaah » qui signifie « paradis » en hébreu. Nom du vendeur : Rachma Litzlow ou « Dieu notre sauveur ». Une description du produit en trois promesses. La première garantit à l’enchérisseur gagnant la réception d’un contrat de place au paradis. Les deux suivantes engagent le vendeur sur deux points. Celui de ne plus jamais commettre de péchés afin que la place reste propre de tous péchés. Et celui de ne jamais retourner à la vie religieuse pour tenter de récupérer sa place.
« J’ai besoin d’en savoir plus pour acheter. Quelle est la taille approximative de la place ? Où est-elle située ? Est ce en première loge ou plus en arrière ? » a demandé un acheteur potentiel. Et il n’est pas le seul à vouloir en savoir plus. En deux jours à peine, 181 personnes ont participé à l’enchère. Le vendeur a reçu des centaines de messages et d’appel téléphoniques.
L’auteur de cette blague s’appelle Ari Mandel, il a 30 ans. Jusqu’à l’age de 23 ans il a vécu dans un milieu juif orthodoxe, aujourd’hui il se considère culturellement juif et théologiquement athée. Il explique le succès de son offre parmi la communauté des croyants de la manière suivante : « Nous ne menons pas de vies fantaisistes ou extravagantes comme les goys (non-juifs), parce que notre récompense est dans l’autre monde. Tout ce que nous faisons est de collecter des crédits pour le monde à venir. »
Ebay a rapidement supprimé l’offre d’Ari Mandel. Les responsables du site ont estimé qu’une place au paradis ne répondait pas aux conditions générales de ventes, qui n’autorisent pas les produits intangibles. L’auteur s’est empressé d’affirmer qu’il n’aurait pas touché au 100 000$ même si la vente n’avait pas été interrompue.