La fonction publique algérienne est en grève

Redaction

Quelque 80% des employés de la fonction publique en Algérie se sont mis en grève mercredi, selon le Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap) auteur de l’appel, tandis que la grogne se poursuivait dans d’autres secteurs de la société.
Les fonctionnaires sont en grève contre la dégradation de leur situation socioprofessionnelle et pour réclamer l’harmonisation des indemnités et l’intégration des vacataires.

Les gardes communaux campent sur la Place des Martyrs en plein Alger depuis quatre jours. Ces suppléants des forces de sécurité, recrutés durant la guerre anti-islamiste (années 90 jusqu’en 2005), réclament une augmentation de salaire, l’intégration des radiés et l’incorporation de certains autres au sein de la gendarmerie et de la police.

Le ministre de l’Intérieur, Dahou Ould Kablia, avait menacé lundi de les radier s’ils poursuivaient leur mouvement. Il est revenu à la charge mardi en affirmant que c’était « un corps de sécurité, un corps de paramilitaires dont la discipline est fortement exigée », ajoutant: « tous ceux qui se placent en dehors de cette logique rateront l’occasion de leur réinsertion ».

Quant aux médecins en spécialisation, ils maintenaient mercredi leur grève illimitée jusqu’à l’obtention de leurs demandes, dont l’annulation du service civil qui les oblige à exercer durant un à quatre ans après leurs études dans des zones reculées.

(7sur7.be)