Le suspens fut long sur l’identité de l’entreprise qui réalisera la troisième ligne de production de la cimenterie de Chlef. Celle-ci est finalement dévoilée et porte le nom de la société française FIVES FCB.
37 milliards de dinars c’est le montant du contrat signé à l’hôtel El Warchnissi de Chlef dans un cadre festif, en compagnie de cadres de l’ECDE, et de responsables de la SGP Groupe industriel des ciments d’Algérie.
Un investissement très important qui permettra à la troisième unité de production de voir le jour sur une superficie de 13 hectares. Sa capacité de production est estimée à 2 à 4 millions de tonnes de ciment pour 2015 et son financement proviendra à 50% de l’autofinancement et à 50% du Fonds national d’investissements.
Un tel chantier amènera des répercussions socioéconomiques positives pour la région avec une création de 870 emplois dont 300 emplois directs. D’autant plus qu’une fois la construction achevée, le nombre d’employés directement liés au site sera de 450. Il n’est pas indiqué si le management sera à 100% français ou s’ils considèrent que certains algériens sont capables de diriger une telle entreprise. Il n’est pas non plus précisé combien d’expatriés seront appelés à travailler dans cette nouvelle ligne de production.
On peut néanmoins se poser des questions lorsqu’on connaît le nombre d’employés dans les autres cimenteries implantées en Algérie, qui est bien supérieur aux 870 affichés par FIVES FCB. Est-ce le fait de plus d’automatisation ou de meilleurs « process » industriels ou au contraire que les autres cimenteries ont opté pour des emplois sociaux sous la pression de l’état ?
Malgré la note positive de cette nouvelle pour la wilaya de Chlef, c’est un marché de plus qui est accordé à une entreprise étrangère, espérons que le maximum de sous-traitants seront des entreprises locales et que FIVE FCB donne une priorité au développement local par la formation, la professionnalisation et l’accompagnement des TPE/PME.
RH