Les maternités algériennes sont désertées par les sages-femmes. Ce constat alarmant est fait par le Professeur Zouilache Djamel, directeur de la Formation auprès du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. L’Algérie souffre d' »un sérieux déficit estimé à près de 4 000 postes, sachant que la durée de la formation des sages-femmes est passée de 3 à 5 ans », selon le professeur.
De l’amélioration ?
Lors de la célébration de la journée mondiale des sages-femmes le ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès, avait expliqué au journal El Moudjahid, q’un“programme de formation des sages-femmes de santé publique est en voie de finalisation et fera l’objet de validation par les professeurs de médecine (gynécologues-obstétriciens, pédiatrie néonatologies), avant son habilitation par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique».
Cette rentrée 2012, devrait donc accueillir près de 5 000 sages-femmes. Mais rien n’assure que cette nouvelle formation réponde au manque de sages-femmes en Algérie, puisque le cursus a été allongé, elles arriveront donc plus tard sur le marché du travail.
Or l’arrivée de nouvelles sages-femmes devient une urgence pour l’Algérie, où 700 femmes meurent chaque année lors des accouchements d’après Echorouk.