L’Algérie et l’UE repoussent la zone de libre-échange à 2020

Redaction

Dans le cadre d’un accord signé en 2002, l’UE et l’Algérie devaient mettre en place une zone de libre-échange d’ici 2017. L’échéance a été repoussée de 3 ans.

Le port d'Alger assure une grande partie de l'import export à l'international / DR

2020, sera finalement le nouvel horizon pour la mise en place de la zone de libre-échange entre l’Algérie et l’Union Européenne.

C’est le quotidien TSA, qui rapporte cette information : « Le nouveau calendrier prévoit notamment un report jusqu’en 2020 de la levée des barrières tarifaires pour une large gamme de produits industriels importés par notre pays »citant le porte‑parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani.

L’UE et l’Algérie avaient signé le 22 avril 2002 à Valence cet  accord afin de faciliter les échanges commerciaux entre eux, ainsi qu’une  mise en commun de moyens dans la lutte contre la criminalité et le terrorisme.

Il devait être effectif dès 2017, mais une révision du calendrier s’est imposée pour cette levée des barrières tarifaires. C’est  sur la base d’une requête de l’Algérie déposée en 2010, que les deux parties ont  décidé de négocier autour de ce report.

Protèger l’économie algérienne

L’Algérie a préféré repousser cet accord afin d’assurer aux entreprises et industries nationales une préparation optimale, et renforcer son marché. L’objectif d’une zone de libre-échange n’est pas de permettre à l’industrie locale de se reconstruire au sein de l’Algérie. D’ailleurs le pays a déjà signé plusieurs contrats avec des entreprises étrangères.

Depuis la signature de Valence, l’accord prévoyait un abaissement progressif de ces barrières jusqu’en 2020. Deux listes de produits européens importés en Algérie, devaient voir leur prix modifié. Toutefois certains produits algériens avait inquiété des acteurs économiques, c’est pourquoi l’Algérie a préféré repousser l’échéance à 2020.