L’Algérie prévoit l’éradication de 60% des marchés informels d’ici la fin 2012

Redaction

Dans le cadre de l’éradication du commerce informel, le secrétaire général de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), M. Salah Souilah, a affirmé récemment à Alger que « Nous estimons atteindre un taux de 60%  de marchés informels éliminés, d’ici la fin de l’année ».

l'état prévoit l'éradication de 60% des marchés informels d'ici fin 2012 / DR

Le secrétaire général a souligné que jusqu’ici, cette opération avait permis « l’élimination de 30% des commerces informels » et ça se ressent déjà sur les trottoire d’Alger, c’est dire l’étendu des marché parallèle en Algérie.

S. Souilah expliquera, par ailleurs, que la hausse des prix des fruits et légumes, enregistrée ces derniers temps en Algérie eest dû au problème de de la régulation des circuits commerciaux. Outre ce problème, le manque d’organisation au niveau des marchés de gros et la spéculation expliquent la hausse sensible des prix des fruits et légumes ».

Selon le premier responsable de l’UGCAA, ce désordre dû à l’opération d’éradication des marchés informels initiée par le ministère de l’Intérieur et des collectivités locales en collaboration avec celui du Commerce « ne serait pas la cause de la flambée des prix » mais bel et bien « un prétexte pour ce qui activent dans l’illégalité », a-t-il déclaré au cours d’un entretien à l’occasion d’une rencontre nationale, consacrée à l’informel.

Le président de la Fédération nationale des marchés de gros de fruits et légumes, affiliée à l’UGCAA, Mustapha Achour, a plaidé pour la   réhabilitation des infrastructures commerciales existantes et la réalisation d’autres marchés de gros et détail de fruits et légumes. Car selon la même source,  « 60 à 80% des fruits et légumes se vendent sur le marché parallèle ».   « Le marché des fruits et légumes compte quelque 10.000 commerçants informels dont 2.000 grossistes ».

 D’autre part, les marchés parallèles en Algérie coûteraient plusieurs millions de dinars à l’état et leur éradication permettrait de renflouer un peu plus les caisses de l’état. M. Souilah a plaidé pour la révision du système fiscal actuel, préconisant tout simplement « l’effacement des dettes des commerçants légaux » comme cela a été fait pour les agriculteurs.

Les commerçants sont donc encouragés à aller vers ces espaces aménagés mais aussi faut-il insérer ce commerce dans l’économie réelle et réglementée, l’organisation et l’aménagement d’espaces commerciaux réglementés ainsi que la régularisation de la situation juridique des marchés non réglementés.

Chaoui A