L’Algérie sur le podium de l’Imagine Cup de Microsoft

Redaction

L’Imagine Cup est une compétition internationale organisée chaque année par Miscrosoft. Cette année, le thème était de créer un système qui résoudrait les problèmes de l’humanité, par la technologie. Une équipe algérienne est sur le podium dans la catégorie Cloud Computing pour récompenser un projet innovant et bien mené. Amine Bounoughaz, membre de l’équipe, a répondu aux questions d’Algérie-Focus.

Comment avez-vous eu l’idée de participer à ce concours ?

Etant passionné de technologies, j’avais déjà participé à ce concours en 2010. Je n’avais pas gagné mais j’ai eu la chance de rencontrer Tahar Zanouda, un étudiant en informatique à l’ESI et un vrai visionnaire. A travers Tahar, j’ai connu Amine Aboura, étudiant en informatique aussi à l’université de Chlef et un vrai génie en développement. Nous avions la même vision et partagions un rêve : voir l’Algérie au podium de cette compétition internationale.

En quoi consiste votre projet ?

Notre projet s’intitule « DiaLife ». C’est une plate-forme de santé en ligne révolutionnaire qui répond aux besoins des patients diabétiques et à leurs familles et leur rend la vie plus facile et plus simple en combinant les éléments de la gestion du diabète dans une solution simple, intuitive et multi support (Web, Windows 8, Windows Phone 7).

DiaLife est développée autour de Windows Azure Cloud permettant ainsi d’offrir des services de gestion de données avancés : donner des conseils à l’utilisateur selon son taux de glycémie et sa condition médicale, il permet un service de rappel, une DiaPedia de contenus diabétiques filtrés selon le profil de l’utilisateur mais aussi une communauté en ligne.

Ce système permet aux médecins ainsi qu’aux familles des diabétiques de suivre le sujet et d’interagir avec lui en ligne.

Avez-vous rencontré des difficultés pendant l’élaboration de Dialife ?

Nous avons eu quelques difficultés d’ordre technique vu que la plateforme Windows Azure, et le Cloud Computing en général sont des concepts assez nouveaux et donc peu de documentation existe. Nous avons aussi eu des difficultés par rapport à nos études, vu qu’on travaillait sur ce projet pendant l’année scolaire. Personnellement, j’ai été chanceux d’avoir eu des professeurs qui m’ont encouragé et soutenu mais ce n’était pas le cas de mes co-équipiers, au contraire. Ailleurs dans le monde, participer à l’Imagine Cup vous donne un bonus, mais pas en Algérie. C’est une triste réalité, c’est rare de trouver des enseignants qui encouragent leurs étudiants.

Qu’est-ce que votre sélection représente pour vous ?

Tout d’abord c’est un immense honneur d’être les premiers à soulever le drapeau algérien au sein de cette compétition internationale. On a aussi un sentiment d’autosatisfaction, vu qu’on a travaillé dur pendant toute une année, qu’on s’est donné à fond pour atteindre ce but.

Propos recueillis par Sarah Haderbache