Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia annonce que toutes les mesures pour mettre fin au commerce informel seront mises en place d’ici le prochaine ramadan.
Ces actions entreront dans le cadre du programme de lutte contre le marché parallèle qui représente 70 000 commerces illégaux et entre 30 et 70 % de l’économie algérienne.
Reclasser les commerçants illégaux
L’Etat n’envisage pas seulement de mettre fin à ce type de commerce, il également prévu un compromis pour les personnes actives dans cette économie parallèle : elles pourront se déclarer à l’administration algérienne afin d’exercer leur activité en toute légalité.
L’Algérie tente depuis des années de réduire l’impact du commerce informel sur l’économie. Elle a tenté plusieurs moyens pour limiter les dégâts : un fichier de fraudeurs ou encore le paiement par chèque obligatoire pour les commerçants, mais cette dernier moyen a vite été abandonné. Fin août les autorités ont relancé un plan de lutte plus radical, consistant à chasser les commerçants illégaux des rues et les marchés.