L’ancien ministre de la défense algérien Khaled Nezzar est inquiété par la justice suisse.
Il est accusé de crimes de guerre et contre l’humanité. Nezzar aurait commis les actes qui lui sont reprochés pendant son mandat entre 1992 et 1999 en Algérie.
C’es l’ONG Trial qui a dénoncé en premier les agissements d’une ministre, rapidement confirmés par plusieurs plaintes de particuliers.
D’après l’ONG, Nezzar a organisé ou du moins accepté des actes de torture, des disparitions forcées et des exécutions extrajudiciaires.
C’est lors d’un passage à Genève que l’homme de 75 ans a été interpellé par la justice helvétique, levant même une enquête pénale sur les crimes contre l’humanité en Algérie entre 1992 et 1999. Nezzar a alors adressé un recours contre la décision du ministère public de la Confédération (MPC).
Les actes de Nezzar ont eu lieu « dans le contexte du conflit civil algérien, qui de 1992 à 1999, avait opposé divers groupes islamistes au gouvernement », d’après le MPC.
Khaled Nezzar faisait partie des 5 membres du Haut comité d’Etat algérien.
SH