Le Classico fait oublier aux Algériens la mort de Chadli

Redaction

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Chadli

Hier soir, se déroulait le Classico espagnol entre le FC Barcelone et le Real Madrid. Les  deux équipes espagnoles, les plus en vues, du monde du ballon rond. Un magnifique match qui s’est soldé par un match nul 2-2 grâce aux doublés de leurs vedettes respectives : Messi et C. Ronaldo.

 Ce match qui, chaque année attire de plus en plus d’Algériens, est devenu un évènement capital de la société algérienne. A tel point que plus d’un de nos compatriotes se paye un billet Barcelone/Alger, une nuit d’hôtel à Barcelone et bien sr leurs places d’accès. Ce qui au minimum doit coûter 500 euros par personne.

Un luxe que nos confrères algériens peuvent se permettre de nos jours apparemment quand il s’agit de football, le sport national qui rend folle toute la population même quand il s’agit d’un match qui ne nous concerne en rien.

Les rues algéroises se sont vidées au fur et à mesure que l’heure du match approchée, personne ne voudrait rater Le match pour rien au monde, au point d’en oublier la mort de notre cher ex-président Chadli et les problèmes de société quotidien. Tout le monde préfère être en face de sa télévision, dans un café ou dans un bar blindé d’hommes ou encore au Camp Nou à Barcelone pour les plus riches d’entre eux, afin de regarder ce match où les drapeaux algériens apparaissent fréquemment parmi les supporteurs présents dans le stade.

Oui ! les Algériens ont préféré regarder le match au lieu de se recueillir devant la dépouille de leur président. Et bien sûr, le lendemain le Classico est sur les lèvres de tout le monde mais personne ne parle du décès de Chadli, des circonstances de sa mort ou de la sortie imminente de son autobiographie, un livre choque dont le défunt disait qu’il était plein de révélations sur son passage à la tête de l’Etat Algérien.

Effectivement, l’autobiographie du troisième président de l’Algérie indépendante, très attendue, ne suscitera probablement aucun débat ni polémique. Et les révélations qu’il avait promis ne seront jamais débattus.

A.C
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