Le FFS commémore le 48 e anniversaire de sa création

Redaction

A l’occasion du 48e anniversaire de la fondation et de la proclamation du Front des forces socialistes (FFS), une cérémonie de recueillement a eu lieu jeudi devant la stèle érigée à la mémoire des martyrs du parti, au cimetière de M’douha, à Tizi Ouzou. Une gerbe de fleurs a été déposée en présence d’anciens militants de 1963 et de nombreux sympathisants du parti.

Dans une allocation, le Secrétaire national chargé de la solidarité et des anciens de 1963, Mohand Ouramdane, a souligné « l’importance de l’évènement au point même où cette date a été instituée par le parti journée nationale des martyrs de la liberté et de la démocratie ».

Il a indiqué par ailleurs que « la mission pour laquelle le FFS a été fondé est telle que le flambeau a hautement été porté par les jeunes militants, encore déterminés à honorer le combat de leurs ainés ».

« C’est pour que nul n’oublie que nous sommes réunis aujourd’hui (Jeudi) pour commémorer le 29 septembre 1963. Cette date reste et demeure l’une des dates les plus chères pour les militants de la démocratie et des libertés en Algérie. Une date très chère puisqu’elle est une date anniversaire de la fondation de notre Parti et qui coïncide avec une proclamation lue le même jour à 12 h au balcon de l’ancienne mairie de Tizi-Ouzou par Hocine Ait Ahmed pendant qu’un autre cadre du Parti, le commandant Lakhdar Bouregaa donnait lecture de cette même proclamation sur la place publique à Médéa », rappellera, pour sa part, le 1 er secrétaire fédéral de Tizi Ouzou, Farid Bouaziz, dans un discours prononcé lors du meeting animé jeudi par Karim Tabou à la maison de la culture Mouloud Mammeri.

Il ajoutera : « C’est par cette proclamation que le FFS a dénoncé la désignation unilatérale d’une assemblée nationale constituante à la dévotion du pouvoir en place, le sabotage et la mise au pas du mouvement syndical, ouvrier et estudiantin et de toutes les organisations nationales le coup de force constitutionnel et le trucage électoral et la fermeture des portes à toute possibilité de dialogue. Et c’est par cette proclamation que le FFS a appelé à arrêter net ce processus de falsification et mettre fin au pouvoir dictatorial et au régime personnel ».

El Watan