Le FMI ne devrait pas compter sur l’Algérie

Redaction

Malgré des réserves de change abondantes, l’Algérie pourrait refuser de s’associer au Fonds Monétaire International, pour préserver son équilibre budgétaire.

Le Fonds Monétaire International à New-York

La proposition du FMI aurait été déclinée par l’Algérie selon plusieurs médias algériens, évoquant une source du ministère des finances. Au cours du mois d’avril, l’institution internationale, avait demandé au gouvernement algérien s’il souhaitait s’engager à prêter de l’argent.

« La demande a été faite par le FMI à l’Algérie en tant que pays doté d’excédents financiers pour accroître les ressources de l’institution de Bretton Woods afin de lui permettre d’accorder des prêts aux pays qui en ont besoin », expliquait Karim Djoudi,  ministre des finances algérien.

Partenariat sous vigilance

L’Algérie avait alors promis d’étudier la requête, mais qu’elle ne prendrait sa décision lorsqu’elle connaîtra chaque détail des conditions et les dispositions de ce prêt. Mais les rumeurs vont bon train, et affirmeraient que le gouvernement algérien n’est pas décidé  à s’associer au FMI.

Avec un excédent commercial de 15,5 milliards de dollars sur le premier semestre 2012, l’Algérie était la candidate idéale, mais la récente baisse du prix du pétrole n’a pas arrangé les affaires du pays, qui dépend à 90% des revenus liés à l’exploitation des hydrocarbures.

 Pour le moment les autorités n’ont pas officialisé leur réponse, elles divulgueront leur décision finale au cours du mois d’octobre.

Amina Boumazza

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