Le Fonds de garantie automobile entre en vigueur aujourd’hui

Redaction

Le ministère des Finances annonce ce dimanche 30 septembre que « le Fonds de garantie automobile, créé par décret en avril 2004, est désormais opérationnel avec comme mission la prise en charge de victimes d’accidents de la route, dont les auteurs ne sont pas assurés ou inconnus des compagnies d’assurance ».  

Le FGA pourra aider les victimes d'accidents routiers non indemnisées par les assurances / DR

« L’objectif du FGA, rendu nécessaire avec la hausse des accidents de la route, est de permettre aux victimes de recevoir l’indemnisation qu’elles ne pouvaient pas obtenir d’un assureur du fait d’un auteur (du sinistre) non assuré, non garanti ou encore inconnu », explique un communiqué du ministère.

Selon le ministère, « le Fonds est chargé de l’indemnisation totale ou partielle des victimes d’accidents corporels de la circulation et de leurs ayants droit causés par un véhicule terrestre à moteur en l’absence d’intervention d’une compagnie d’assurance…Le fonds de garantie automobile intervient uniquement pour les dommages corporels lorsque l’auteur responsable de l’accident est inconnu ou ne dispose  pas d’une assurance ou est déchu de la garantie », précise le même document. « Dans ce cas, il doit être en outre totalement ou partiellement insolvable,  ce qui devient une situation à justifier », est-il ajouté.

5 ans maximum pour saisir le fonds

« Les victimes ou leurs ayants droit répondant aux conditions d’indemnisation, elles doivent dans un délai de 5 ans à compter de la date de l’accident saisir le fonds pour conclure un accord amiable d’indemnisation…Le fonds peut être saisi par la victime elle-même ou par son assureur….Pour accélérer l’indemnisation des victimes, une convention de règlement  des sinistres peut être signée par le fonds de garantie automobile et les sociétés d’assurances. Le fonds verse des indemnisations en cas de blessures sur la base de certificats médicaux de blessures avec séquelles après avis d’un médecin expert, et en cas de décès aux ayants droit (notamment les préjudices moraux, frais des obsèques) », détaille explicitement le ministère des Finances la portée de ce texte.

« Lorsque la victime reçoit l’offre d’indemnisation, elle peut  l’accepter et le règlement intervient dans un délai d’un mois, la discuter ou encore la refuser pour être fixée judiciairement », est-il souligné à la fin du communiqué.

 A. B. S.