« Elle est riche », « Elle est pensive », « Je vois une cheminée », « Je vois un bateau en flammes »… Tous ces commentaires viennent d’un même endroit, d’un même objet, d’une même idée.
Quoi? Les Beaux-arts d’Alger. Dans sa remontée de Cervantès, qu’Hassen Ferhani effectue pour « Un été à Alger », le réalisateur s’arrête un instant au musée pour recueillir les impressions des jeunes Algériens sur les oeuvres d’art.
Ils sont inspirés ces visiteurs d’un jour. Ils viennent du quartier, ce sont des femmes et des hommes. En français ou en arabe, chacun y trouve son histoire personnelle ou générale. L’un voit le souvenir émouvant des inondations de Bab el-Oued, alors que l’autre voit une ville colonisée attaquée. Certains sont émerveillés, alors que d’autres sont dubitatifs devant l’intention de l’artiste.
L’imagination algérienne n’a pas de limites, elle est aussi diversifiée que les tableaux exposés aux beaux-arts. Vous aussi, contemplez et réagissez.
AB