Les enjeux de l’Algérie à l’horizon 2011/2020

Redaction

« L’Algérie sera ce que le peuple algérien et les responsables chargés de gérer ses affaires voudront qu’elle soit. »

Par Pr Abderahmane MEBTOUL et Dr Liès GOUMIRI

Au moment où l’on parle d’engager des réformes à la fois politiques, sociales et économiques, afin de réaliser une transition démocratique pacifique, quelle perte de temps, qui ne se rattrape jamais alors que bon nombre e politiques et d‘intellectuels avaient préconisé des solutions concrètes déjà au début des années 2000(1). Nous espérons cette fois pour la survie de l’Algérie, car posant un problème de sécurité nationale, que le statut-quo actuel sera dépassé et que les actes suivront la parole. Dans ce cadre, nous proposons dans cette modeste contribution, afin de susciter un débat productif, de poser un problème stratégique déterminant pour l’avenir de l’Algérie à savoir l’urgence d’une nouvelle gouvernance.

I- Il faut partir de la situation antérieure puis évaluer celle d’aujourd’hui. Nous dirons d’abord que l’Algérie n’est pas à l’abri
des périls qui la guettaient avant et n’a pas trouvé à ce jour la voie de sortie d’une crise multidimensionnelle aigüe. Les problèmes majeurs demeurent, la crise de confiance qui persiste à l’intérieur et à l’extérieur de l’Algérie, accentuée par les scandales financiers.

Les conditions critiques d’implosion demeurent, les frustrations persistent, les perspectives s’assombrissent et enfin les fondements d’un développement durable du pays ne sont toujours pas réalisés. Si nous nous arrêtons aux équilibres macroéconomiques et la dette il est évident que nous avons bénéficié d’une conjoncture favorable à nos exportations d’hydrocarbures et de bonnes conditions pluviométriques qui nous donnent un peu de répit. Cette embellie est indépendante de nos efforts.

La manne pétrolière a permis à l’Algérie d’effacer une énorme dette de consommation anarchique et d’engager des dépenses d’infrastructures jamais égalées. C’est un acquis pour le pays peut-on dire sans contexte, comme le programme d’industrialisation tout azimut des années 70 aurait dû permettre à l’Algérie de sortir du sous-développement. Que sont devenues ces usines clé en main et tous ces complexes intégrés ?

En 1990, lors d’une visite dans notre pays, le Président japonais du KEIDAREN disait : l’Algérie, Quel gaspillage ! Il n’est pas permis de commettre deux fois de suite les mêmes erreurs. Nous n’avons pas le droit de gaspiller des ressources non renouvelables pour un développement non durable. Si l’Algérie investit dans les biens durables et les techniques modernes, ceux-ci doivent s’accompagner par des investissements tout aussi importants dans
l’éducation-qualification, la démocratie-liberté et l’environnement-préservation. C’est là que le bât blesse ! C’est l’investissement immatériel qui manque aujourd’hui cruellement à ce pays. Nous pouvons investir autant de milliards de dollars sans connaître de développement voire régresser, comme nous le craignons aujourd’hui.

L’âge d’un pays n’a rien à voir avec son niveau de développement. Ainsi l’Egypte et l’inde ont plus de 2000 ans et sont classés pays
pauvres, le Canada et l’Australie ont moins de 150 ans et sont classés pays riches. De même la taille des pays et leurs richesses naturelles n’ont pas d’effet direct sur leur niveau de développement, à l’instar du Japon petite ile sans ressources naturelles mais véritable « usine flottante » et de la Suisse, sans culture de cacao, produit le meilleur chocolat et tire sa richesse de sa stabilité et son sérieux.

On construit une économie d’abord sur les valeurs morales d’une société (l’éducation civique, le code de l’honneur, le patriotisme authentique, la tolérance, la discipline, la rigueur, la performance, le sens du devoir, l’ordre de mérite, la loyauté, le goût de l’effort, la promotion sociale, la déontologie, la connaissance, le sens de la responsabilité, le challenge, la citoyenneté, l’honneur, la solidarité, la famille, la patrie…). Quand comprendrons-nous que la
structure des sociétés modernes et puissantes qui dominent le monde, s’est bâtie d’abord sur des valeurs et une morale (qu’ils appellent :les valeurs et principes universels). Nous devons impérativement recomposer nos valeurs et nos principes pour reconstruire une société algérienne moderne et ouverte à la culture et au développement économique, technique et social.

II- Quelles sont les actions urgentes pour mener l’Algérie vers une sortie de crise ? En quelques mots, c’est d’abord, œuvrer pour bâtir une démocratie dynamique assise sur une justice indépendante, compétente et diligente. C’est ensuite de sortir d’un système de Gouvernance archaïque pour un système participatif et qui appelle aux compétences algériennes locales et celles établies à l’étranger. C’est en d’autres termes, donner aux algériens l’envie de construire ensemble leur pays et d’y vivre dignement et harmonieusement. C’est enfin, rétablir la confiance entre les citoyens et les institutions de la République, de préserver les libertés individuelles et consolider la cohésion sociale. C’est simple de le dire mais très difficile à
faire et cela reste néanmoins l’apanage des sociétés avancées. Tant de questions nous interpellent aujourd’hui : comment freiner la dégradation de notre santé publique et notre système éducatif ? Est-ce normal que nous soyons encore en 2011 contraints d’acheter des soins à l’étranger tandis que nos éminents médecins spécialistes se vendent sur plusieurs continents ? Même chose pour l’éducation, quand allons nous arrêter la baisse du niveau de notre baccalauréat et de nos diplômes universitaires. Pourquoi les classes Maths- Elémentaires sont-elles désertées ? Pourquoi les diplômes et la compétition ne suscitent plus aucun engouement à nos étudiants ?

Il est clair que notre système de santé publique se dégrade continuellement et notre système éducatif est laminé et débridé et il est urgent de les
reformer tout deux, entièrement et profondément. Somme toute, l’Algérie reste un énorme chantier sociétal et toute sortie de crise, doit s’inscrire dans un programme de réformes structurelles profondes. Le développement d’une nation est de fait horizontal et ses disparités régionales limitées.

Pour mon pays, je mettrais l’accent sur l’agriculture qui soufre d’un archaïsme déroutant. Il ne s’agit pas seulement d’injecter des subventions et soutenir les prix de certains produits jugés stratégiques. C’est du saupoudrage qui ne mène pas loin. La réalité est toute autre. Il faut visiter l’Inde, le
Brésil, la Chine, l’Argentine, le Vietnam et les USA pour comprendre les enjeux de l’agro-business. Tous ces pays nous vendent les denrées que nous ne produisons pas et eux ont depuis longtemps placé la production agricole au centre de leur développement économique. Depuis la réforme agraire des années 60 à ce jour nous cherchons à développer notre agriculture, mais en fait, avec nos nouvelles habitudes de consommation nous augmentons sans cesse la facture de nos importations.

La santé : dans les années 70 nous avions une avance considérable sur nos pays voisins voire ceux du continent. La médecine s’exporte très bien et les produits pharmaceutiques sont un des enjeux de domination et souveraineté des nations. L’Algérie aurait du être aujourd’hui un grand pays exportateur de produits pharmaceutiques et accueillir dans nos hôpitaux les patients étrangers qui ne peuvent se payer les services hospitaliers européens. Aujourd’hui, nous observons avec tristesse, notre dépendance accrue en matière de soins chirurgicaux et produits pharmaceutiques. L’industrie chimique et gazière algérienne a raté le grand virage des années 80, pour se restreindre simplement à l’approvisionnement en gaz naturel de l’Europe et des USA. La chimie du gaz judicieusement déployée aurait donné à l’Algérie une place dominante dans le monde par l’exportation d’une multitude de produits chimiques à très hautes valeurs ajoutées. Les monarchies du golfe, elles l’ont vite compris et mise en application. Les petites industries de transformation n’ont pas non plus connu un véritable soutien à l’instar de pays comme l’Italie des années 70, plus récemment dans les années 80, l’Inde, le Brésil, la Turquie où, soit les régions soit l’état central offraient d’importantes facilités aux PMI pour leur assurer une croissance rapide et une intégration dans les processus d’industrialisation .

Dans les années 80, ces trois derniers pays offraient à leurs citoyens non résidents des soutiens financiers sans pareil pour séduire ces entrepreneurs venus en particulier d’Allemagne, UK et USA et maitrisant un savoir-faire. Où se placent-ils aujourd’hui ces pays dans le classement de la BIRD ? Depuis 1969, nous parlons de transfert de technologies, qu’avons-nous réellement transférer et que maitrisent parfaitement aujourd’hui, nos ingénieurs, nos techniciens et nos entreprises ? Sérieusement, pouvons-nous éluder une telle question ? La priorité aujourd’hui est de bien penser nos actions et cesser de réitérer les mêmes erreurs : faire mal et refaire, faire faux et continuer, emprunter une impasse et persister.

III- L’Algérie est dans le défi à la mondialisation et dans l’après hydrocarbures et d’un nouveau Ré-Engineering. Nous prenons le train de la mondialisation en retard et y sommes accrochés sans y être installés. La chute est possible à tout moment. Notre salut nous le trouverons par l’application d’une politique volontaire et pragmatique de qualification de tout notre système de gouvernance. Toute l’Algérie a besoin de retourner à
l’école.

En premier lieu, l’administration est progressivement devenue un pôle de médiocrité et de toutes les dérives. Il s’agit d’abord de réunir les conditions pour attirer les meilleurs cadres de la Nation pour transformer notre administration en moteur du développement. La formation continue doit être généralisée à tous les niveaux et l’ordre de mérite devenir le levier de la promotion sociale. D’aucun gouvernement n’a affiché comme ultime priorité : la
qualification et l’intégration. C’est le moyen le plus sûr de prévenir la chute. Dès 1969, l’Algérie a formé, tout azimut, des dizaines de milliers de techniciens en URSS, USA et Europe mais ne s’était pas pencher sérieusement sur leur intégration dans le pays et leur placement aux postes clés. En définitive, ce potentiel est allé, en grande partie, renforcer l’élite de ces mêmes pays. Ce cycle persiste à ce jour et personne ne tire la sonnette d’alarme.
Si nous en restons là, nous ne pourrons jamais affronter les défis de la mondialisation.

Qu’en est-il donc pour l’après hydrocarbures ? Tout le monde en parle mais personne ne veut s’y plonger sérieusement car cela donne des frissons. Pour l’ensemble du monde l’énergie est un problème stratégique. Les événements planétaires qui ont changé le cours de l’histoire des nations, tout le monde savait que cela allait se produire mais nous nous sommes toujours trompés quant à leur échéance : Cela arrive toujours plus tôt que prévu. Souvenez-vous, la réunification de l’Allemagne, l’avènement de l’Union Européenne, la fin de l’apartheid, la chute de régimes dictatoriaux et d’autres…

L’Algérie procède aujourd’hui à l’importation de gasoil. L’épuisement pour l’Algérie est dans 40 ans pur certaines estimations, pour d’autres experts moins de 20/30 ans et certains membres du gouvernement récemment annonçaient de nouvelles découvertes et repoussaient encore plus loin l’échéance, mais en fait tout dépendant des vecteurs coûts / prix internationaux et de la concurrences des énergies substituables. Eh bien, après-demain, comment allons-nous vivre ou survivre ? Quelles ressources de devises trouver pour que l’Algérie puisse équilibrer sa balance commerciale ? Ces questions d’actualité sont éludées dans tous les débats et les programmes politiques et nous ne pouvons cacher notre grande inquiétude pour notre pays si nous n’entreprenons pas immédiatement des réformes structurelles permettant un Ré-Engineering profond de l’Algérie durant les 10-15 prochaines années et mené à pas soutenus. Faut-il le rappeler qu’après l’indépendance, il s’agissait de recouvrer nos ressources naturelles et construire une économie algérienne prospère et durable. Le système économique colonial ne pouvait se poursuivre dans une Algérie indépendante.

Les fameux plans (quadriennal et quinquennal) basés sur les exportations de pétrole et gaz ont permis certes à l’Algérie de dégager des ressources financières appréciables permettant de lancer un programme étatique volontariste d’industrialisation tout azimut. Mais après ? L’Algérie s’est-elle
industrialisée ? Le schéma directeur des industries industrialisantes des années 70 est mort. Le schéma directeur de la production en substitution aux importations est frappé de désuétude.

Plus récemment, les autres schémas de la Privatisation totale ou des Investissements Directs Etrangers (IDE) ont montré leurs limites. Arrêtons l’errance
et comme dit l’adage « il n’y a pas plus sourd que celui qui ne veut rien entendre ». Nous n’avons ni plan A, ni plan B, ni 3ème voie. Pourquoi ? Tout simplement parce que nous ne changeons pas de système. L’Algérie économique et sociale est à repenser comme après l’indépendance. Nous ne pouvons pas continuer avec le système des années 70. Le Ré-Engineering est de produire un master plan, associant les principaux pôles économiques et qui puisse engager notre pays dans une dynamique de développement/accumulation technologique par objectifs afin entrevoir l’esquisse réelle de l’Algérie de l’après hydrocarbures.

IV- Toutes ces actions précédentes supposent pour leurs réussites une vision stratégique clairement datée et synchronisée, fondée sur un dialogue permanent entre toutes les forces sociales loin de toue vision autoritaire et donc une réforme de la gouvernance (1). Nous
observons qu’en matière de choix des dirigeants, nous puisons dans un même jeu de dominos les pièces pour jouer une partie puis on les mélange pour engager une nouvelle partie. Serions nous plus perspicaces que d’aucuns qui ont déjà affirmé qu’aucun changement ne viendra sans une modification radicale du mode de gouvernance qui a traversé successivement quatre décennies, d’un système qui paralyse l’initiative et qui reproduit inéluctablement les mêmes schémas. Nos intellectuels croient fortement qu’aucune réforme n’aboutira sans changements profonds de l’Etat, du système et des organes qui l’articulent. Nous sommes tous convaincus aussi que la bonne gouvernance devra accompagner ces changements sans précipitation,
certes mais surement en associant des algériens de diverses sensibilités et compétences, y compris les non résidents. Sans chauvinisme, car le dialogue des civilisations est d’une importance capitale devant revoir d’ailleurs le fondement des relations internationales et de la mentalité, culturelle figée de certains dirigeants où les peuples ont soif de libertés évitant de les assimiler à des tubes digestifs, l’apport des entreprenants étrangers dans une coopération gagnant/gagnant, étant nécessaire. Cependant l’Algérie sera sauvée par le génie des algériens. Tant qu’on n’adhérera pas à ce principe de base nous vivrons une errance économique qui conduira à notre ruine. Nous disposons de compétences suffisantes en Algérie et à l’étranger pour nous en sortir à condition cependant de savoir bien jouer nos cartes, de développer une stratégie économique basée sur nos capacités propres, d’opérer les choix judicieux avec nos partenaires étrangers et enfin d’utiliser nos richesses pour un développement durable. Il s’agit donc de préparer l’avenir des générations futures et donc de donner un espoir à la jeunesse. Se mentir les uns les autres ou se cacher la réalité nous entrainera irrésistiblement vers d’autres épreuves tragiques. Nous restons constructifs en disant que tout n’est pas perdu mais le temps presse pour redresser le bateau Algérie et l’éloigner enfin de la zone de tempête où il se trouve. Pour cela nous devons procéder sans complaisance à un examen très lucide de la situation et dresser le cas échéant un constat d’échec pour mieux réagir dans plusieurs segments de la vie économique et sociale tels: éducation-formation, santé,
stratégie industrielle, modernisation de l’agriculture, culture financière des acteurs économiques, efficacité de l’administration, relance et croissance des entreprises, réduction des déséquilibres régionaux et inégalités sociales, formation civique et politique de la jeunesse et tant d’autres domaine.

Nous croyons que le peuple algérien a d’énormes ressources en lui-même et serait capable de réagir à l’instar d’autres peuples d’Asie ou d’Europe de l’Est qui ont su conjuguer la modernité, l’émancipation par le travail et la mise à niveau mais souvent après un changement radicale de type de
gouvernance. Nous osons imaginer une Algérie où les nouvelles générations vivraient confiantes et heureuses dans leur pays et où nous assisterons à un retour volontaire progressif des cadres expatriés. Pour finir, nous retenons ce que nous a dit un ancien ambassadeur accrédité en Algérie : « Savez-vous monsieur ce que j’envie le plus à votre pays ? Non ce n’ai pas vos ressources énergétiques mais vos ressources humaines ». Avec cela dit, nous ne pouvons qu’y croire…

(1) Le problème de l’approfondissement de la démocratie en Algérie condition de la réussite de la réforme globale et donc d’une nouvelle gouvernance, condition d’une croissance durable liant efficacité économique et justice sociale a été longuement analysé depuis plus de huit années dans un ouvrage collectif d’une brulante actualité en 2011, coordonné par le professeur Abderrahmane MEBTOUL Co production JI/ADEM Edition Dar El Gharb Algérie juin 2OO3 en français- en arabe avec une annexe en anglais chaque volume 338 pages sous le titre « Perspectives Algérie- Démocratie et Développement ». Nous avons voulu un débat contradictoire productif en donnant la parole à toutes les sensibilités sans exclusive, membres du gouvernement, société civile, experts et universitaires. Les contributions sont les suivantes :

1.-Présentation et préface du professeur Abderrahmane MEBTOUL.-
2. Le pari gagnant de l’Etat de Droit – Docteur Mohamed BEDJAOUI ancien
Président du Conseil Constitutionnel et Juge de la Cour Internationale de la Haye.
3-La ruine ou le sursaut salutaire deAhmed GHOZALI, ancien Chef de Gouvernement.
4- Le secteur Energie Mines : un nouveau essor –Docteur Chakib KHELIL Ministre de l’Energie Et des Mines
5- La politique de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement -Docteur Chérif RAHMANI Ministre de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement.4-L’agriculture : une priorité retrouvée Docteur Said BARKAT Ministre de l’Agriculture et du Développement rural
6- Contraintes et stratégie Docteur Amar GHOULMinistre des Travaux Publics
7- Intégrer la Modernité –Docteur Ali LEBIB ancien Ministre ex Directeur Général de la Douane
8-L’Algérie en 2O1O –Docteur Mustapha Chérif ancien Ministr : l’année de l’Algérie en France
9- le dialogue des civilisations Quel Président pour l’Algérie de 2OO4
10–Ali Yahia ABDENOUR Avocat ,Président de la Ligue algérienne de la Défense des Droits de l’Homme ancien Ministre. L’Algérie libre vaincra
11-Farouk KSENTINI Président de la CNCPPDH ( droit de l’homme)-12- Bilan socio-économique 1999/2OO3 et les sept axes du redressement national 2OO4/2O1O-Docteur Abderrahmane MEBTOUL, Expert International, Président ADEM, ancien Président du Conseil
National des Privatisations
13 -L’alternance à la magistrature suprême, clef de sortie de la crise Docteur Abdeslam Ali RACHEDI ancien Ministre
14- Le temps immobile – Abdelmajid MEDARCI enseignant chercheur Université Mentouri Constantine
15-Point de vue sur une décade qui démarre –Docteur Mustapha KHIATI, Président du FOREM
16-Les banques- quelle stratégie face aux défis de l’avenir Lamine Bey CHIKHI Journaliste- économiste
17- Les défis de l’Algérie – entre le marteau et l’enclume Abdelmajid BENTCHICOU Moudjahid, Industriel
18-Un Président garant de la Démocratie, une nécessité pour crédibiliser l’Etat – Nadia LALLALI Sociologue
19- L’Armée, la Nation et la Politique ,Docteur Louhari ADDI, Professeur IFP de Lyon, Membre De l’Institute for Advanced Study Princeton(USA)
20- Les enseignements de la visite d’Etat- Mohamed Chafik MESBAH, Docteur d’Etat, en Sciences Politiques, Diplômé du Royal College of Defence(Londres) Ex Officier Supérieur de l’ANP
21- La dialectique de la politique étrangère algérienne de 1992 à nos jours – Docteur Yahia H. ZOUBIR , Professeur à Thunderbird, The American Graduate School Of International Management ( USA).

(*)Abderrahmane MEBTOUL est docteur d’Etat Es Sciences Economiques (1974), auteur de 15 ouvrages est professeur des Universités et
expert international. Il a été conseiller et directeur d’Etudes Ministère Energie Sonatrach 1974/1979/1990/1995-2001/2006- Premier Conseiller à la Cour des Comptes 1980/1983- Président du Conseil des Privatisations avec rang de Ministre Délégué de 1996/2000 et ayant dirigé pour les hautes autorités du pays l’audit sur les perspectives de l’emploi et les salaires entre 2007/2008 et bon nombre d’autres audits avec des équipes pluridisciplinaires complexes association les cadres de l’Etat, des experts et des universitaires de l’Est , du Centre et de l’Ouest du pays entre 1974/2009 .

Lies GOUMIRI est docteur d’Etat ès-sciences physique de l’Institut National Polytechnique de Grenoble (France) et diplômé de Sciences Po Paris. Il a occupé d’importants postes dans l’administration centrale, CEO dans plusieurs entreprises publiques et privées et institutions internationales. Il a été associé à plusieurs missions de l’ONUDI et enfin consultant pour divers organismes et sociétés étrangères asiatiques.

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