Depuis le 26 juin dernier, les gardes communaux n’ont rien lâché, et même après la mort d’un des leurs, suite à une altercation avec les policiers. Ils organisaient ce matin un sit in dans la wilaya de Blida, transformé rapidement en marche depuis le siège de la délégation des gardes communaux jusqu’à Alger.
Ils étaient environ 10 000 à marcher pour faire entendre leurs droits. Certains en uniforme pour rappeler quel rôle important ils ont joué durant la décennie noire, et d’autres en civil. Les manifestants ont toutefois été arrêtés en fin de matinée par la gendarmerie au niveau de Boufarik, les sommant de retourner vers Blida.
Les gardes communaux ont clairement indiqué leur refus de regagner Blida, et ont décidé de s’immobiliser sur la route. En début d’après-midi ils étaient encore rassemblés sur l’autoroute.
Pour rappel, les gardes communaux demandent une retraite anticipée avec des indemnités (matérielles et morales) en cas de dissolution de leur corps. Ils espèrent également obtenir des primes de rendement et de risque avec effet rétroactif à partir de la date de leur installation.
Hier le ministre du travail, de l’emploi et de la sécurité sociale avait promis que « Dans le cadre de la prise en charge des revendications des gardes communaux, la CNR (caisse nationale des retraites) va étudier dans un délai qui ne devrait pas dépasser trois mois 43 000 dossiers. »
AB