Les Maliens signent un accord de paix à Alger

Redaction

Après des mois de tergiversations, les parties en conflit au Nord du Mali ont signé, dimanche à Alger, un accord de paix définitif. Ce document, préparé par la médiation internationale menée par l’Algérie, vise à stabiliser ce pauvre pays en proie à un interminable conflit armé.

« Ma conviction est que le document paraphé a toute la valeur d’une boussole  crédible et efficace pour guider les parties maliennes dans la voie et la destination que toutes les composantes maliennes ont appelé de leur vœu », a déclaré Remtane Lamamra à l’issue de la signature de l’accord. « L’accord de paix que nous venons de parapher est le couronnement de  plusieurs mois de travail minutieux, d’engagement et de courage politique des  parties maliennes aux pourparlers d’Alger », a déclaré le ministre malien des affaires Etrangères, Abdoulaye Diop.

La France, qui dispose de troupes militaires dans ce pays, a salué la signature de l’accord. « L’accord finalisé ce matin à Alger est une excellente nouvelle », a déclaré le ministre français des Affaires Etrangères, Laurent Fabius dans un communiqué, en saluant « un texte équilibré et bénéfique pour  le pays et la région » et en rendant hommage à l’Algérie pour « sa médiation efficace ». « L’accord (….) bien qu’il ne réponde pas à toues les demandes et ne  satisfasse pas toutes les parties, est basé sur un équilibre et constitue une  bonne base pour une paix durable et la réconciliation », a indiqué de son coté Moncef Mongi, envoyé spécial des Nations-Unies pour le Mali.

En vertu du texte de l’accord les parties maliennes, gouvernement et groupes politico-militaires du nord, sont « déterminés » à éliminer définitivement  les causes profondes de la situation actuelle (instabilité et insécurité) et à promouvoir « une véritable » réconciliation nationale fondée sur une réappropriation de l’histoire à travers une unité nationale respectueuse de la diversité humaine caractéristique de la nation malienne.

Il reste que la Coordination des mouvements de l’Azawad, qui dit respecter le cessez-le-feu, n’a pas encore paraphé l’accord définitif.

E. W.

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