L’Observatoire algérien des droits de l’homme saisit l’ONU dans l’affaire Saber Saidi

Redaction

 L’Observatoire Algérien des Droits de l’Homme (OADH) a décidé de saisir le Haut Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU à propos du cas de Saber Saidi, activiste sur Facebook.

La famille de Saber Saidi reste sans nouvelles du jeune militant

Le jeune homme de 33 ans aurait été enlevé le 11 juillet 2012 par les membres du Département du renseignement et de la sécurité (DRS), d’après le Réseau des avocats algériens pour la défense des droits de l’homme (RADDH). Après avoir été présenté devant le procureur du tribunal d’El Harrach, il s’est trouvé accusé de faire l’ « apologie du terrorisme » pour deux vidéos postées sur sa page Facebook.

L’OADH et Al-Karama, qui se joint à la protestation, se basent sur l’article 19 du Pacte International relatif aux droits civils et politiques, que l’Algérie a ratifié. Les organismes appellent les représentants de l’ONU à favoriser une intervention urgente auprès des autorités algériennes, pour la libération immédiate de Saber Saidi. Ils réclame également la fin de toute action de persécution contre les militants pour un changement politique pacifique en Algérie.

Garantir la liberté d’expression

L’OADH explique que Saber Saidi risque une peine d’emprisonnement alors qu’il n’a fait qu’exprimer ses opinions, ce qui reste un droit fondamental.

Plusieurs associations, telle que la LADDH s’étaient déjà mobilisées pour défendre la liberté d’expression sur le web notamment après l’affaire de Tarek Mameri, le jeune homme qui avait posté des vidéos appelant au boycott des élections législatives.

Les deux organisations rappellent que museler les militants sur les réseaux sociaux c’est réduire à néant toute possibilité de changement pacifique dans le régime.

SH

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